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«Tout a commencé lorsque A. Banora, le chauffeur de sa grand-mère, la conduisait à l'école coranique. L'accusé, en cours de route, abusait d'elle dans le véhicule. Parfois, il arrivait à [A. Banora] de jouer avec son sexe en y introduisant quelque chose», reprend le journal.
La même source signale que la Section de recherches, avisée par les médecins, a procédé à l'arrestation du suspect. Le chauffeur nie l'accusation, soutenant «qu'à chaque fois que [M. Diakhaté] est dans sa voiture, elle y était avec sa grand-mère». N'empêche, il sera inculpé et placé sous mandat de dépôt pour pédophilie, corruption et détournement de mineure.
L'adolescente, reprise par le quotidien d'information, campe sur sa position : «Outre le fait qu'il soit le chauffeur de ma grand-mère, il était mon ami. Il me prêtait parfois son portable avec lequel je jouais. Il m'achetait des bonbons et des biscuits. Un jour, il m'a amenée dans une maison et il a couché avec moi dans une chambre.»
M. Diakhaté va plus loin : «Il m'a aussi pénétrée par derrière. Il m'a même blessée. Il a abusé de moi à quatre reprises. Je ne l'ai jamais dit à ma grand-mère puisqu'il ma intimé l'ordre de ne pas le dire.»
Jugé ce mardi, 11 février, devant la Chambre criminelle de Dakar, après plus de trois de détention préventive, Banora risque 20 ans de prison. Une peine requise par le Procureur, estimant que «l'accusé a profité de la vulnérabilité de la fille pour lui imposer des rapports sexuels».
La partie civile réclame 20 millions de francs Cfa en guise de réparation. «C'est après ces événements que sa fille a commencé à avoir des problèmes psychiatriques», charge le père de la victime présumée, A. K. Diakhaté.
«[Ma cliente] mérite que justice lui soit rendue parce qu'elle a perdu doublement dans cette affaire à savoir sa virginité et ses études qu'elle a arrêtées», martèle un de ses conseils. En face, Me Cheikh Sy, avocat de la défense, insiste sur «des incohérences dans le dossier», [notamment] l'admission [de la mineure] en psychiatrie suite à des troubles».
Délibéré, le 11 mars prochain, conclut Les Échos.
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