
On se souvient que le 26 février 2025, le procureur à Hambourg avait approuvé la demande d’extradition, ordonnant l'allongement de la rétention préventive de Boudrika en attendant que la procédure soit finalisée.
Le parquet de Hambourg a confirmé que l'enquête est toujours en cours. Il a également précisé que la décision finale revient à l'Office fédéral de la justice allemand (Bundesamt für Justiz), qui doit analyser le dossier et déterminer s'il y a des entraves juridiques à l'extradition.Il convient de préciser que Mohamed Boudrika fait face à plusieurs poursuites, y compris l'émission de chèques sans provision, des accusations de corruption et de détournement de fonds. En mars 2024, le tribunal correctionnel d'Aïn Sebaâ l'a condamné en son absence à un an de prison avec sursis et à une amende de 232.500 dirhams.
L'équipe de défense de Boudrika a essayé de contester le processus d'extradition en introduisant une requête auprès de la Cour constitutionnelle allemande. Cependant, cette dernière a rejeté l'action en justice le 4 avril 2025, sans donner d'explication, conformément aux lois actuelles.De plus, le 22 janvier dernier, la Cour constitutionnelle a prononcé une décision de destitution à l'encontre de Mohamed Boudrika, député de la circonscription d'Al Fida-Mers Sultan, le privant ainsi de son poste à la Chambre des représentants. La justification citée par le tribunal concerne l'absence prolongée de Mohamed Boudrika pendant une année législative entière sans raison valable.
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