Cameroun : choc pour les élèves ! Plus d’admissions aux examens officiels avec une note inférieure à…

Nalova Lyonga, la ministre des enseignements secondaires du Cameroun, fait un remaniement dans le système éducatif.

Elle informe les élèves qu’il ne sera plus question d’être admis aux examens avec une note inférieure à 10/20.

Pour Ekani Ottou, on devrait être admis au baccalauréat avec une moyenne de 12/20.

Cette mesure est-elle la bienvenue quand on connaît les difficultés de différentes d’ordres que connaît l’Afrique en général dans le système éducatif ?

Les internautes se sont prononcés dans les commentaires.

« Pour faire une fixation sur une moyenne de 10/20, il est essentiel d’éliminer toutes les coupures d’électricité sur l’ensemble du territoire national, de garantir l’accès à Internet pour tous les enfants, et de s’assurer que chaque établissement dispose d’une bibliothèque pleinement fonctionnelle.

De plus, les classes ne devraient pas dépasser 20 élèves par enseignant afin de permettre un suivi individualisé et de qualité pour chaque élève. Commençons par là ! ».

« Suspendre des matières inutiles et en plus madame la ministre, laissez les enfants réussir à partir de 10/20. Vos douze sur vingt là n’améliorons jamais l’éducation. Avec ou sans diplôme, même vous n’empêcherez rien sur l’avenir d’un enfant, seul dieu a le dernier mot. N’exagérez pas ».

« La mesure du Ministre nous semble bonne. Je voudrais juste ajouter que la moyenne est une note, et les compétences sont tout autre chose. Si un élève triche pour avoir 10/20 ou plus, il va passer son examen, mais n’aura pas acquis les compétences attendues de lui.

C’est dire que la mesure du ministre qui est bonne devrait s’accompagner d’une révision des processus d’enseignement et d’apprentissage, surtout au niveau du système des évaluations pédagogiques.

Actuellement, ce système utilise la note comme indicateur des compétences. D’autres indicateurs qualitatifs de compétences peuvent très bien être expérimentés pour accompagner cette mesure », peut-on lire.