Les obsèques de Justin Ndjigi Biboum, un jeune enseignant décédé tragiquement suite à une agression, ont pris une tournure inattendue le samedi 2 novembre dernier.
Dans une ambiance tendue, les accusations de sorcellerie portées contre le père du défunt ont provoqué une réaction de fuite générale, du sous-préfet au prêtre officiant, marquant les esprits de la communauté locale, selon Equinoxe Tv.
Originaire de Bissombe, Justin Ndjigi Biboum, 40 ans, a perdu la vie le 11 octobre après avoir tenté de s’interposer lors d’une bagarre entre deux individus, acte de bravoure qui lui a coûté la vie lorsqu’il a été mortellement frappé à la tête par l’un des protagonistes.
Cependant, lors de la veillée funéraire, des accusations de sorcellerie ont été avancées par des membres de la communauté traditionnelle, notamment le Mbombog, chef spirituel local. Ce dernier, après consultation avec les notables, a accusé le père du défunt d’avoir mystiquement influencé l’agresseur pour causer la mort de son propre fils.
Face à ces déclarations, le Mbombog a demandé à l’assistance de quitter les lieux et de laisser la dépouille au père, décision qui a entraîné une dispersion immédiate des personnes présentes. Cette situation surprenante, confirmée par la chaîne camerounaise Equinoxe TV, relance le débat sur les tensions entre croyances traditionnelles et justice rationnelle, soulevant des questions sur la gestion des conflits entre spiritualité et raison dans les communautés rurales.
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