
La tension sociale est à nouveau palpable dans le domaine de l'éducation en Côte d'Ivoire. Certaines organisations syndicales du domaine de l'éducation/formation ont lancé un mouvement de grève considéré comme « illégal et inopportun » depuis le jeudi 3 avril 2025, malgré les négociations en cours avec le Ministère de la Fonction Publique et les signataires de la trêve sociale. Dans ce contexte, le Gouvernement, représenté par la Ministre d'État, ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration, Anne Désirée Ouloto, a souhaité souligner les multiples initiatives prises par l'État pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires depuis 2012.
Par exemple, plus de 2 700 milliards FCFA ont été rassemblés pour satisfaire les demandes des employés, y compris plus de 1 500 milliards FCFA durant la première période de négociation sociale (2017-2022), et plus de 1 200 milliards FCFA lors de la seconde (2022-2027). Le gouvernement dénonce clairement une infraction à la loi, au protocole de trêve sociale et aux principes directeurs des pourparlers syndicaux. D'après le communiqué, diverses organisations syndicales ont décidé de mettre fin au dialogue de manière unilatérale, et ont même signalé sur les réseaux sociaux qu'elles continueraient la grève à partir du lundi 7 avril 2025.
. Néanmoins, le gouvernement tient à féliciter les enseignants qui n'ont pas participé à cette action, préservant ainsi l'avenir des élèves et garantissant le bon déroulement de l'année scolaire. En prévision, la Ministre d'État, Anne Désirée Ouloto, a déclaré que tout enseignant qui manquera à son poste de travail depuis le lundi 7 avril 2025 à 07 heures sera considéré comme ayant démissionné et sera géré selon les dispositions générales de la Fonction Publique. Conformément à l'article 101 du même statut, une procédure particulière sera également instaurée pour punir les fonctionnaires récalcitrants.
Finalement, le Gouvernement a souhaité apaiser les parents d'élèves et les élèves en leur assurant que toutes les mesures nécessaires sont mises en place pour garantir la clôture de l'année scolaire 2024-2025 et assurer une bonne conduite des examens de fin d'année.
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