En Côte d’Ivoire, deux sœurs siamoises, Marie et Grâce, sont nées il y a six mois, reliées par le ventre, une condition extrêmement rare qui menaçait gravement leur santé. Leur seule chance de survie était une opération de séparation.
À Abidjan, précisément à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, une équipe médicale franco-suisse, venue bénévolement dans le cadre de la Chaîne de l’Espoir, a relevé ce défi médical hors norme. Après 17 heures de chirurgie délicate, l’opération s’est soldée par un succès.
Aujourd’hui, Charlette, leur mère, savoure une victoire inespérée : elle peut enfin tenir ses filles séparément dans ses bras. Un geste qui, il y a encore quelques jours, semblait inimaginable. Mais cette histoire est aussi celle d’un combat contre les préjugés. En Côte d’Ivoire, les enfants siamois sont souvent considérés comme maudits, exposant leurs familles à des menaces et à l’isolement.
À la veille de l’opération, Charlette imaginait un meilleur avenir pour ses filles, espérant les protéger d’une société parfois hostile. Cette promesse d’un futur plus lumineux s’est concrétisée grâce au courage de leurs parents et au dévouement des médecins, offrant à Marie et Grâce une nouvelle chance de vivre pleinement.
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