Le sommet commun de ces deux entités, qui a eu lieu en Tanzanie en présence des présidents congolais Félix Tshishekedi et rwandais Paul Kagame, a également « renouvelé son soutien à la RDC et son attachement indéfectible à l'accompagner dans sa volonté de préserver son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale ».
Selon la présidence congolaise sur X, le sommet a abouti à « une série d’importantes décisions effectives immédiatement qui répondent à l’urgence humanitaire, à l’impératif de désescalade et aux attentes de Kinshasa pour soutenir les populations souffrantes de Goma ».
Le M23 (« Mouvement du 23 mars »), accompagné des forces rwandaises, a conquis Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, début février à la suite d'escarmouches ayant causé pas moins de 2.900 décès selon les informations de l’ONU. Par ailleurs, le conflit a gagné la province voisine du Sud-Kivu, mettant désormais en danger sa capitale Bukavu.
Un arrêt d'« Importance capitale » pour la RDC
D'après des sources sécuritaires et locales, le front était paisible dimanche à la mi-journée, suite à de vifs affrontements survenus la veille à environ soixante kilomètres de Bukavu.
Olivier Nduhungirehe, le ministre rwandais des Affaires étrangères, a exprimé sur X l'importance d'un « sommet historique et réussi qui a proposé des actions à court, moyen et long terme pour rétablir la paix et la sécurité dans l'Est de la RDC ainsi que dans la région ».
Samedi, Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne se sont pas rencontrés lors du sommet, le président congolais ayant pris part aux échanges via vidéoconférence.
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