Face aux conséquences dévastatrices des inondations causées par les crues du fleuve Sénégal (jusqu’à 55 600 sinistrés pour 1002 ha inondés) le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a effectué une visite à Bakel le 19 octobre 2024.
Alors que les inondations dévastatrices continuent de ravager plusieurs régions du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye s’est rendu à Bakel le 19 octobre 2024 pour apporter son soutien aux populations touchées.
Dans un communiqué officiel publié samedi, le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a déclaré que plus de 95 localités sont submergées dans les régions de Matam et Saint-Louis, avec 774 ménages directement affectés, représentant environ 55 600 personnes. En outre, 1 002 hectares de cultures, principalement du piment, du riz et du maïs, ont été détruits.
Face à cette catastrophe, le gouvernement annonce avoir « immédiatement débloqué 8 milliards de francs CFA » pour les premières mesures d’urgence. Une mobilisation interministérielle a été mise en place sous la coordination du Ministre de l’Intérieur, impliquant notamment les Forces armées, la Santé, l’Hydraulique et l’Assainissement.
Le communiqué détaille l’aide apportée, indiquant que 500 tonnes de vivres et divers produits de première nécessité ont été acheminés par les forces armées et le CSAR (Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience). À Bakel spécifiquement, 150 tonnes de riz et un million de litres d’eau potable ont été distribués. Un hôpital militaire de campagne a également été déployé pour offrir des soins gratuits.
Au-delà de ces mesures d’urgence, le document indique que l’État a « déjà planifié la construction d’infrastructures résilientes » pour prévenir de futures inondations. Cela inclut des digues de protection et des routes adaptées, ainsi que la reconstruction de ponts endommagés.
Le communiqué se conclut sur un appel du Président Faye « à la résilience et à la solidarité » et l’assurance que le gouvernement reste « pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoin émergents».
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