Hellen Kahaso Dena, responsable du projet pour Greenpeace Afrique, met en garde en soulignant avec force les défis.
Elle a affirmé que les plastiques sont une véritable bouée de sauvetage pour une industrie des combustibles fossiles en déclin.
En Afrique, on observe une augmentation des déchets plastiques, principalement en raison des importations massives et du faible taux de réutilisation. Les communautés exclues en sont les plus touchées.
La responsable de Greenpeace Afrique dénonce la pollution plastique comme une violation de nos droits humains, aggravant les injustices sociales et accentuant les inégalités liées à la crise climatique. Elle souligne que les entreprises de grande envergure, souvent motivées par les bénéfices, négligent leurs engagements envers l'environnement.
La nécessité d'une initiative globale
D'après Mme Dena, il ne sera possible d'inverser la tendance qu'avec une approche globale qui englobe tout le cycle de vie des plastiques.
Selon elle, la seule façon de lutter contre le changement climatique, de réduire la pollution et de protéger les communautés est de mettre fin à la dépendance des entreprises au plastique.
Dans un contexte de négociations intenses, il est essentiel de mettre en place des règles juridiquement contraignantes afin de réduire de manière significative la production de plastique et d'assurer une transition équitable pour les travailleurs. Hellen Kahaso Dena incite à adopter une perspective ambitieuse. Il est essentiel que ce traité soit fondé sur la justice, les droits de l'homme et l'équité. Elle met en garde contre toute autre option qui pourrait nuire à l'humanité et à la planète.
L'enjeu pour les pays membres
Un défi majeur demeure, malgré les espoirs : lutter contre l'influence des producteurs de combustibles fossiles et des pays à faible ambition.
Mme Dena insiste sur le fait que les États membres doivent rejeter fermement toute tentative de ralentissement des négociations.
Alors qu'il y a deux ans, l'Assemblée des Nations Unies pour l'Environnement avait établi un cadre ambitieux, les négociations de Busan marquent un tournant.
Selon la responsable de Greenpeace Afrique, cette opportunité est unique pour mettre en place des mesures strictes qui permettront de préserver la santé de la planète et des générations à venir.
« Il est essentiel que l'humanité ne laisse pas passer cette opportunité exceptionnelle qui se présente une fois par génération », conclut-elle.
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