Image d'illustration C’était un mauvais signe pour l’équipe d’Algérie et cela se précise. Sans surprise, le crack monégasque Maghnes Akliouche devrait emboiter le pas à son compatriote Michael Olise en tournant le dos à la sélection algérienne. Deux pépites de perdu en moins d’un mois, cela devrait faire réfléchir au plus haut point la Fédération algérienne de football dont le président, Walid Sadi, vient justement de boucler un an de règne. Sauf incroyable retournement de situation qui s’apparenterait, toutefois, à un véritable miracle, l’attaquant de l’AS Monaco ne viendra pas renforcer les rangs de la sélection nationale drivée par Vladimir Petkovic. Buteur jeudi soir au stade Louis II de Monaco et l’un des principaux partisans de la belle victoire du club princier aux dépens du géant catalan qu’est le FC Barcelone, Maghnes Akliouche vient, en effet, de confirmer son intention de représenter le pays qui l’a vu naître, grandir et passer professionnel. Il faisait, d’ailleurs, partie du groupe de Thierry Henry qui a décroché l’argent olympique au tournoi de football de Paris-2024, cet été. Selon le journal L’Equipe, la belle prestation d’Akliouche, sous les yeux du patron technique des Bleus, n’est pas passée sans conséquences. Spectateur attentif des prouesses techniques de l’international espoir, le coach des Bleus pense déjà à l’inclure à l’avenir. Interrogé à l’issue de la belle victoire face au Barça sur son ressenti après une telle démonstration et s’il avait «eu le sentiment d’avoir livré un grand match sous les yeux de Didier Deschamps», la réponse d’Akliouche était pleine de maturité et de certitude, en dépit de son jeune âge (22 ans) ne laisse, du reste, presque aucun espoir à la FAF dans sa vaine tentative de l’attirer vers le maillot vert de la sélection. «Oui, j’ai fait ce qu’il fallait. On peut toujours mieux faire, mais j’ai pu apporter à l’équipe et faire de bonnes choses. Je dois quand même revoir à la vidéo ce qu’on peut mieux faire, mais je suis content de moi» a, à ce propos, répliqué le natif de la région parisienne, conscient que l’exposition médiatique et la visibilité que lui offre l’UEFA Champions League pourrait rapidement lui permettre de passer du cap d’espoir à celui de membre de l’équipe de France A. «C’est la compétition la plus réputée. C’est tous les grands joueurs qui la jouent. On est conscients, nous les jeunes joueurs, que c’est important d’être bons dans cette compétition et dans le championnat aussi», martèle-t-il, comme pour afficher ses ambitions de rejoindre dans les plus brefs délais Michael Olise, lui aussi buteur mardi soir lors de la 1ère journée lors du carton historique du Bayern Munich aux dépens du Dinamo Zagreb (9-2). Le duo Olise-Akliouche assurait à la France une présence en finale olympique, il ne reste à la FAF à priori que le joyau Rayan Cherki dans cette course aux pépites binationales les plus en vue de l’autre côté de la Méditerranée. Toujours possible, notamment en cette période charnière où le crack de l’Olympique Lyonnais n’est pas vraiment considéré comme il l’espérait de la part des responsables des sélections espoirs et A, la «récupération» de Cherki passe, néanmoins, par un intense travail de lobbying dont la FAF de Walid Sadi ne maîtrise apparemment pas les codes. L’instance fédérale doit, ainsi, agir vite et bien afin de ne pas avoir à regretter, dans un futur proche, de voir le duo déjà perdu Olise-Akliouche être rejoint en bleu par Cherki, que Didier Deschamps connaît (très) très bien.
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