La victime présumée ? Sa cousine de 14 ans nommée S. M. Diouf, qui était sa copine. Le couple vivait sous le même toit avec leurs parents respectifs, au quartier Falokh de Mbour.
Tout est parti d’un soupçon de la mère de la collégienne, selon L’Observateur, qui déroule le fil de cette histoire dans son édition de ce lundi. Elle interpelle le mis en cause et lui interdit de fréquenter son enfant. «Le maçon fait la sourde oreille, continuant d’entretenir, en catimini dans sa chambre, des rapports sexuels avec sa petite fille», souffle le journal.
L’affaire tourne au vinaigre lorsqu’une vive altercation oppose les mamans des deux amoureux au sujets de ces derniers. «Le maçon décide de quitter le domicile familial pour chercher une chambre en location dans le quartier», narre le quotidien du Groupe futurs médias (Gfm).
Malgré cet éloignement, les deux tourtereaux continuent de se fréquenter et d’avoir des relations intimes. Ils seront démasqués lorsque la fille tombe malade et est conduite par sa mère à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro de Mbour. «Au terme de la consultation, la gynécologue renseigne une perte ancienne de l’hymen. Plus des déchirures profondes de ses partes intimes», informe L’Observateur. Acculée de questions par sa mère, S. M. Diouf révèle sa relation avec le maçon, les fréquents rendez-vous dans sa chambre, sans omettre aucun détail, d’après le quotidien d’information.
Les parents de la collégienne déposent une plainte à la brigade de gendarmerie de Mbour. Convoqué par les hommes en bleu, le mis en cause reconnaît les faits qui lui sont reprochés. «Pour échapper à la prison, il s’empresse de déclarer aux enquêteurs qu’il est prêt à épouser sa victime, dévoile L’Observateur. Au terme de la durée légale de sa garde à vue, le maçon été déféré jeudi dernier au parquet de Mbour où un mandat de dépôt lui a été décerné.»
D. Sène attend d’être fixé sur son sort à la Maison d’arrêt et de correction de Mbour.
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