A moins de deux mois des élections législatives prévues se tenir le 17 novembre 2024, après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye, les anciens chefs d’Etat sénégalais Abdoulaye Wade (2000-2012) et Macky Sall (2012-2024) et leurs partis respectifs s’associent pour maximiser leurs chances de victoire à ce scrutin.
Dans un communiqué commun diffusé le 22 septembre, les deux formations politiques ont exprimé leur désir de ‘’créer une grande coalition, ouverte à d'autres partis et mouvements’’ souhaitant rejoindre l’initiative de ces deux partis, traditionnellement, adversaires politiques.
Le PDS qui avait appelé à voter pour le candidat Bassirou Diomaye Faye lors des dernières élections présidentielles, choisit désormais de s'allier à l'APR. Un rapprochement qui témoigne d'une volonté d’unification dans un environnement politique en pleine mutation, expliquent des observateurs de la scène politique sénégalaise.
Toutefois, l'APR et le PDS adhèrent à l’Alliance pour la Transparence Électorale (ATEL), soulignant ainsi leur engagement commun à lutter contre les irrégularités électorales.
Dans un contexte où les partis se préparent à déposer leurs listes de candidats, la dynamique politique au Sénégal semble en pleine évolution. Les législatives de novembre s'annoncent comme un moment décisif pour le pays, avec des alliances stratégiques redéfinissant les lignes de front.
Cette coalition entre l’APR et le PDS pourrait bien être le début d'une nouvelle ère politique au Sénégal où Dr Serigne Modou Bousso Dieng de l’Union des groupes patriotiques (UGP), conduisant la liste de son parti après s’être acquitté de 15 millions FCFA, est le premier candidat déclaré à ces législatives.
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