Le fondateur de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a démarré, mercredi 15 mai, une visite de quatre jours au Sénégal. Première étape, une rencontre avec le chef du gouvernement sénégalais et leader du parti Pastef, Ousmane Sonko.
C'est une visite assez symbolique qu'a commencé Jean-Luc Mélenchon au Sénégal mercredi, puisqu'il est la première personnalité politique française à être reçue par le nouveau pouvoir, six semaines après la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle sénégalaise.
Le leader de La France insoumise (LFI) et sa formation politique font partie des soutiens indéfectibles des leaders du Pastef, quand le parti était dans l’opposition.
Son fondateur, Ousmane Sonko, a tenu à le rappeler dès le jour de l'arrivée du politicien français : « Le mouvement la France insoumise a été très présent et tout le monde a pu voir à quel point son soutien a été constant, sans arrière-pensées. Au nom de la défense de la liberté, des valeurs que nous partageons, de la démocratie, mais également de la justice tout simplement. M. Mélenchon, merci ».
La première rencontre physique entre les deux hommes a été l’occasion d’aborder les points de convergence entre les deux parties : l'aspiration à renégocier les accords commerciaux ou les accords de pêche entre le Sénégal et l’Europe mais aussi une vision commune d’une francophonie ouverte sur l’Afrique. Le fondateur de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a aussi profité de cette rencontre pour saluer la transition démocratique au Sénégal.
« Ousmane Sonko occupe une place particulière sur le continent africain, parce que, mesdames et messieurs, toute l’Afrique vous regarde, a rappelé l'ancien député français. L’Afrique regarde de ce côté-ci parce que le peuple sénégalais, comme tous les autres peuples d’Afrique, veut contrô
ler son futur et qu’en se mettant en mouvement, il a réussi à y parvenir par une forme démocratique, par un vote. »
Aujourd’hui les deux hommes politiques doivent co-animer un débat à l’Université de Dakar sur l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe. « On veut un parti qui ne s’enferme pas dans l’occident, on veut pouvoir parler au monde », a justifié l’un des trois députés LFI qui fait parti de la délégation, Arnaud Le Gall, député LFI du Val-d’Oise. La conférence à l’Université Cheikh Anta Diop sera aussi le premier déplacement publique d’Ousmane Sonko depuis qu’il est premier ministre.
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