Les faits remontent au jeudi 10 novembre dernier, rembobine Les Échos. «Vers 22h, un homme débarque à bord de sa moto sur ladite plage en compagnie de sa petite-amie nommée A. Nd, 25 ans. [Le couple] se retir[e] sur la pointe des pieds dans un endroit discret et sombre sur la berge et commence à s'envoyer en l'air.»
A. Nd. et son amant seront surpris «en pleins ébats sexuels» par un groupe d'individus, poursuit le journal : «Pris de court, les deux tourtereaux sursautent, se relâchent aussitôt l'un et l'autre et s'empressent de se rhabiller. Hélas pour eux, les intrus interpellent sur un ton ferme les amoureux et se dressent aussi sur leur chemin. Se faisant passer pour des agents de police en patrouille de sécurisation dans les parages, ils [leur] réclament leurs cartes d'identité nationale pour un contrôle de routine de vérification d'identité. L'amant fouille ses poches et exhibe sa pièce.»
Les intrus se tourne vers la jeune femme, mais cette dernière déclare qu'elle «ne dispose pas par devers elle de sa pièce» et implore «la magnanimité des policiers». Ces derniers usent d'un subterfuge pour isoler l'amant, en «sommant [l'homme] de les attendre sur place, le temps d'interroger en aparté la fille» avant de se retirer avec la concernée dont le compagnon s'empresse de «courir» afin «de récupérer sa moto garée non loin» pour «les suivre au commissariat».
C'était un leurre pour s'isoler avec la fille. Les faux policiers retiennent de force la victime et la violent à tour de rôle. «Dans le groupe, l'un des individus refuse de participer au viol collectif. Éprouvant de la pitié pour la fille, il tente d'arrêter ses acolytes», confie le quotidien d'information. Qui souffle que son intervention restera vaine :
«[...]. Ses compagnons restent de marbre face aux cris de détresse de leur camarade et poursuivent leur sale besogne. Après leur forfait, ils conduisent la demoiselle dans un endroit éclairé et guettent l'arrivée de son amant. Sans succès. Ils récupèrent le numéro de téléphone de celui-ci auprès de la fille et tentent de le joindre sur son cellulaire, en vain.»
L'homme fera sa réapparition, «plus tard» : «Les faux agents libèrent alors [la fille] et déclarent avoir décidé de la pardonner. [Son amant], tout joyeux, les remercie vivement et se confond dans de plates excuses. Il enfourche en vitesse sa moto, en compagnie de sa petite amie et prend la direction de leurs domiciles respectifs. Chemin faisant, il constate le silence assourdissant de [la passagère]. Il l'interpelle. [Cette dernière], tremblant comme une feuille, se blottit contre lui, craque et éclate en sanglots.»
A. Nd., soumise au feu roulant des questions, finira par raconter sa mésaventure. Hors de lui, son amant file droit au commissariat d'arrondissement de Golf Sud et dépose une plainte contre X. Ce sera le début d'une chasse à l'homme dans cette affaire. Un des membres du gang a été «localisé, piégé puis pris dans les filets des agents de terrain» de la police locale, complète Les Échos.
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