Pour justifier la mesures de suspension contre Yango, le ministère togolais des Transports évoque des risques sécuritaires et le non-respect des procédures administratives.
Le ministère des Transports routiers, aériens et ferroviaires du Togo a annoncé la suspension immédiate des activités de l’opérateur Yango sur l’ensemble du territoire national. Cette décision, communiquée le 17 octobre 2024, fait suite à des manquements graves constatés dans les opérations de l’entreprise.
YANGO, une plateforme digitale facilitant la mise en relation conducteur-client pour des services de transport de personnes, avait commencé ses activités au Togo en juin 2024. Cependant, selon le communiqué du ministre des Transports routiers, l’entreprise opérait « en violation de toutes les procédures et autorisations administratives requises ».
Le ministère souligne que ces irrégularités présentent « des risques significatifs pour notre pays, notamment le risque sécuritaire pour les usagers en l’absence de contrôles adéquats ». Cette situation a conduit les autorités à qualifier les activités de Yango d’illicites.
La décision de suspension s’inscrit dans une démarche visant à garantir « la sûreté et la sécurité des usagers, de l’ordre et la légalité » dans le secteur des transports. Le ministre appelle au « civisme et au sens de responsabilité de tous » face à cette situation.
Cette mesure intervient dans un contexte où de nombreux pays africains cherchent à réguler les activités des plateformes de transport, souvent accusées de concurrence déloyale par les opérateurs traditionnels.
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