
Le vendredi 11 avril 2025, le Premier ministre ivoirien Robert Mambé a présidé à Abidjan une réunion de restitution d’une mission française, dans le cadre de la revue conjointe des projets du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Cette rencontre intervient après le remboursement par la Côte d’Ivoire de 1 740 milliards de francs CFA à la France, sur un total initial de 1 902 milliards de francs CFA.
Une coopération saluée
À cette occasion, le Premier ministre a souligné la qualité des échanges et du travail effectué pendant le séjour de la délégation française. Il a attribué ces résultats à la volonté commune des deux pays et à la bonne coordination des équipes chargées de la mise en œuvre des projets.
Selon Robert Mambé, le C2D illustre une coopération de proximité, et positionne la Côte d’Ivoire comme un partenaire clé de la France en Afrique subsaharienne.
Vers une évaluation d’impact
Une étude d’impact du C2D sera prochainement menée pour évaluer les effets concrets du programme sur le tissu social ivoirien. L’objectif est de mettre en lumière les bénéfices réels pour les populations.
Un autre enjeu soulevé durant la réunion concerne la pérennisation des acquis : cela implique l’entretien des infrastructures réalisées et la valorisation des ressources humaines au sein de l’administration publique.
Des finances sous contrôle
Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a confirmé que 1 740 milliards de F CFA ont déjà été remboursés. Il a précisé qu’il reste une trésorerie suffisante pour poursuivre les projets sans nécessiter de nouveaux remboursements immédiats. Un accord de rééchelonnement a également été trouvé pour reporter les échéances prévues en avril et octobre 2025 à 2026 et 2027.
Une coopération efficace et durable
Williams Ross, membre de la délégation française, a salué la bonne dynamique de coopération avec la Côte d’Ivoire. Il a aussi souligné la capacité du pays à investir massivement tout en gardant le contrôle de sa dette.
Les projets du C2D, qui doivent s’achever en 2030, couvrent déjà plusieurs secteurs clés : santé, éducation, transport, justice, entre autres. Ils contribuent activement au développement du pays.
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