
La Côte d’Ivoire a été choisie pour explorer la création d’une bourse dédiée au cajou. Cette décision a été prise lors de la 7? session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du Cajou (CICC), qui s’est tenue à Conakry et s’est achevée le 26 avril 2025.
Pendant trois jours, des délégués de plusieurs pays ont discuté de nombreux sujets, dont celui d'une bourse spécialisée pour le cajou. À la fin des travaux, les ministres ont décidé de mettre en place un Comité de relance de la filière. Leur priorité : encourager la transformation locale du cajou pour mieux le valoriser à l’international.
Premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire aura donc la mission d’étudier comment introduire la noix de cajou sur les marchés boursiers. Un rapport sur ce projet sera présenté lors de la prochaine session prévue en Guinée-Bissau.
Déjà très ambitieux, le pays veut transformer sur place la moitié de sa récolte d’ici 2030. En 2024, les industriels ivoiriens ont traité 344 000 tonnes de noix de cajou, un record qui place la Côte d’Ivoire au 3? rang mondial des transformateurs, juste derrière le Vietnam et l’Inde.
En 2025, la production ivoirienne devrait atteindre 1,15 million de tonnes. L’objectif est d’en transformer 400 000 tonnes, soit près de 35 % de la récolte.
Ces assises de Conakry ont également été marquées par l’élection de Félix Lamah, ministre guinéen de l’Agriculture et de l’Élevage, comme nouveau président du Conseil des ministres du CICC. Il succède à Elizabeth Ofosu-Adjare, ministre ghanéenne du Commerce.
Les pays présents à cette rencontre étaient : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Nigéria, le Sénégal, le Togo et le Mozambique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article