Le projet “Agriculture vivrière Abidjan-Lagunes” (AVAL), bénéficiant d’un appui de l’Union européenne (UE) à hauteur de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA, a été officiellement lancé mercredi 18 décembre 2024.
Ce projet vise à renforcer le secteur de l’agriculture vivrière, en particulier les filières du manioc (attiéké), des légumes et de la banane plantain, dans le district autonome d’Abidjan et dans les régions des Grands ponts.
Le lancement a eu lieu sous la présidence du coordonnateur national de la cellule de coordination de la coopération Côte d’Ivoire – UE, Bamba Semon, également président de la séance.
Ce projet est porté par Agrisud International, en collaboration avec Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) et People Power Inclusion (PPI). Il s’étendra sur trois ans (2024-2026) et concernera 30 villages.
Le projet a obtenu un financement du Fonds européen de développement. Son objectif principal est de soutenir la résilience et la durabilité du système alimentaire ivoirien, tout en consolidant les résultats du Programme d’appui au secteur vivrier de Côte d’Ivoire (PASVCI).
Le coordonnateur du projet pour Agrisud International, Jérémy Lescot N’Zé, a précisé que cette initiative touchera environ 1 000 exploitations agricoles familiales, 15 organisations professionnelles (OP), 200 unités artisanales villageoises, cinq organisations professionnelles para-agricoles, ainsi que dix unités semi-industrielles, représentant environ 250 transformatrices.
Trois axes principaux guideront l’intervention du projet, à savoir l’amélioration de la disponibilité en produits vivriers frais (manioc, légumes, banane plantain) et transformés (attiéké) en termes de quantité, de qualité et de régularité, la sécurisation de l’environnement des exploitations agricoles et des unités de transformation pour garantir l’accès aux facteurs de production (intrants, équipements, financements) et la structuration des chaînes de valeur pour améliorer l’accessibilité des produits vivriers frais et transformés sur les marchés ruraux et urbains.
L’Ambassadrice de l’UE en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les institutions gouvernementales, les acteurs du secteur privé, les organisations de la société civile et les communautés agricoles elles-mêmes pour assurer le succès du projet.
Au nom du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Amadou Diabagaté, a exprimé la gratitude de l’État ivoirien à l’UE pour ce projet qui contribuera à renforcer la sécurité et la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire.
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