Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une délégation contractuelle, conformément aux précisions apportées par le porte-parole du gouvernement.
« Il s’agit d’une délégation contractuelle, en vue d’assurer l’encadrement agricole. Les zones sont précisées dans le décret qui crée les zones. Le zonage existait déjà, nous avons juste étendu le champ de compétence », a expliqué à Abidjan Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement lors du point presse d’après-conseil des ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, cette réorganisation vise à répondre aux défis rencontrés par les producteurs, notamment en matière d’accompagnement technique et d’accès aux intrants agricoles.
Elle permettra également de renforcer les capacités des structures opérant dans le secteur et d’accroître la productivité.
Le coton, l’un des principaux produits agricoles d’exportation du pays, génère 7 % des recettes d'exportation du pays et contribue à hauteur de 1,7 % au produit intérieur brut (PIB).
Plus de 3,5 millions de personnes dépendent directement ou indirectement de cette culture.
Avec cette réforme, les autorités entendent stimuler davantage les investissements dans les zones rurales, tout en assurant une gestion équitable des ressources et des revenus issus de la production cotonnière.
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