Les autorités ivoiriennes ne lèvent pas le pied sur la lutte contre le trafic illicite de produits agricoles vers les pays voisins. Dans une opération coup de poing menée dans la nuit de mardi à mercredi, des éléments de la gendarmerie ont intercepté deux individus transportant illégalement des sacs de noix de cajou en direction du Ghana.
Les contrebandiers, pris de court, ont abandonné leur cargaison et pris la fuite. Les forces de l'ordre ont saisi les quatre sacs de noix de cajou, soit 400 kilogrammes, ainsi que les deux motocyclettes utilisées pour le transport.
Un fléau qui persiste
Cette saisie s'inscrit dans le cadre d'une opération de grande envergure lancée par les autorités pour mettre fin à ce phénomène qui nuit à l'économie nationale. Les autorités rappellent que la noix de cajou est une importante ressource pour la Côte d'Ivoire et que son exportation illégale prive le pays de précieuses recettes.
Quelques jours plus tôt, c'est près de 800 tonnes de maïs qui avaient été saisies, également en direction du Ghana. Ces saisies répétées témoignent de l'ampleur du phénomène et de la détermination des trafiquants à contourner les contrôles.
Un message clair
Face à cette situation, le préfet de région, Kouadio Gbongbo André, a affiché une fermeté sans faille. Lors d'une réunion avec les forces de l'ordre, il a clairement indiqué que tous les trafiquants, quels que soient leurs réseaux ou leurs positions, seraient poursuivis et arrêtés.
Le commandant Zébéhi Hervé, chef des opérations de l'opération "Verrou 322", a renchéri en précisant que les autorités ne toléreraient plus aucune entorse à la loi. "Nous allons multiplier les contrôles et les opérations de saisie pour mettre fin à ce fléau", a-t-il martelé.
Une menace pour l'économie nationale
Le trafic de produits agricoles a de lourdes conséquences pour l'économie ivoirienne. Il entraîne une baisse des revenus des producteurs, une distorsion des marchés et une perte de compétitivité pour les entreprises locales.
Les autorités comptent sur la collaboration de tous pour mettre un terme à ce phénomène. Elles appellent la population à dénoncer tout acte de trafic et à privilégier les circuits de commercialisation officiels.
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