
Le 24 avril 2025 a marqué l'ouverture de la première édition du Salon de la pêche et de l'aquaculture (Selab Fisheries Expo 2025), qui s'est déroulé à la patinoire du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le thème abordé était « Développement durable de la pêche et de l’aquaculture : enjeux, politiques et stratégies ». Durant trois jours, la Côte d'Ivoire, représentée par le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) ainsi que les départements ministériels partenaires de la Coopération halieutique entre les États africains riverains de l'Océan Atlantique (Comhafat), examine des approches durables dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture.Lors de l'inauguration des travaux, le Premier ministre Robert Beugré Mambé a souligné que le gouvernement de Côte d'Ivoire attendait énormément des travaux menés par les ministres responsables des ressources halieutiques et les experts. Ces derniers sont censés contribuer à l'amélioration de sa politique en matière de développement du secteur et à son intégration dans le plan national de souveraineté alimentaire. Le chef de l'exécutif a exprimé le souhait d'avoir plus de dialogues sur plusieurs enjeux, dont la sauvegarde des zones maritimes nationales face aux menaces terroristes et à la pêche illégale. Beugré Mambé a également cherché des réponses concernant le respect des mailles réglementaires des filets, la maîtrise des biotechnologies et la manière de garantir une relève au niveau des intervenants.
Comme il l'a mis en lumière, c'est un domaine prometteur qui devrait attirer l'attention des jeunes. Votre formation s'étend sur des données jusqu'à octobre 2023. C'est pourquoi le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a souligné les progrès dans son secteur d'activité. « C'est avec cette vision que le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) a lancé des réformes audacieuses qui visent notamment à moderniser les installations de pêche et d'aquaculture ; renforcer les mesures de sécurité sanitaire pour les produits halieutiques ; soutenir l'aquaculture commerciale et communautaire ; encourager l'Économie Bleue et attirer des investissements significatifs, aussi bien nationaux qu'internationaux, dans toute la chaîne de valeur », a-t-il détaillé.En résonance avec les préoccupations exprimées par le Premier ministre, Sidi Tiémoko Touré a signalé que les travaux viseront aussi à examiner les conséquences du changement climatique sur nos ressources ; l'exploitation excessive des stocks de poissons ; la transformation insuffisante sur place ; ainsi que les obstacles financiers auxquels font face les intervenants. Dans cette première édition du Salon de la pêche et de l'aquaculture, l'Égypte et la Thaïlande ont été respectivement désignés pays invité d'honneur et invité spécial.
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