Ce qui devait être une simple journée de travail a failli virer au cauchemar pour Atta et Baba, deux jeunes vendeurs de noix de coco d’origine ghanéenne. Accusés de tentative de voyage clandestin à bord d’un navire, ils ont finalement été innocentés après avoir raconté leur mésaventure devant la justice.
Tout commence par une vente ordinaire…
Comme chaque jour, Atta et Baba arpentent les rues d’Abidjan pour vendre leurs noix de coco. Ce jour-là, leur tournée les mène au port d’Abidjan, où un client à la peau blanche les interpelle pour acheter des noix de coco. Mais au moment de payer, l’homme leur demande d’attendre et disparaît à bord d’un navire.
Il est 14 heures. Les deux vendeurs patientent. Les heures passent. À 18 heures, toujours aucun signe du client. Fatigué d’attendre, Atta décide de monter à bord pour le retrouver et récupérer leur argent.
Une mauvaise interprétation qui les envoie en justice
À peine monté sur le navire, Atta est immédiatement interpellé et accusé de vouloir voyager clandestinement. Son frère Baba, resté sur le quai, est lui aussi arrêté. Les deux jeunes sont conduits chez les forces de l’ordre, puis présentés à la justice le 28 janvier 2025.
Face aux juges, ils expliquent leur version des faits : ils ne cherchaient pas à fuir le pays, mais simplement à récupérer leur dû. Grâce au soutien d’un avocat, leur innocence est reconnue et ils sont jugés non coupables.
Soulagés et remplis de gratitude, les deux vendeurs ghanéens n’ont cessé de remercier les juges et l’assemblée en anglais. Une histoire qui se termine bien, mais qui rappelle qu’un simple malentendu peut parfois avoir de lourdes conséquences.
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