« Notre équipe a franchi la frontière » chinoise à Rason, dans le nord-est de la Corée du Nord, a déclaré Koryo Tours, une entreprise basée à Pékin spécialisée dans l'organisation de voyages en Corée du Nord, principalement pour des clients occidentaux, sur son site web officiel.
Ces informations n'ont été commentées ni par la Corée du Nord, ni par la Chine.
Koryo Tours a précisé que « le pays n'est pas encore entièrement ouvert au tourisme », ajoutant que le voyage de jeudi était exclusivement réservé à ses employés.
Toutefois, l'agence a précisé : « Nous aspirons à pouvoir confirmer à 100% la réouverture de Rason aux touristes dans les jours ou semaines à venir ». Elle encourage ses clients à planifier des vacances en mars ou avril.
Toutefois, l'agence a précisé : « Nous aspirons à pouvoir confirmer à 100% la réouverture de Rason aux touristes dans les jours ou semaines à venir ». Elle encourage ses clients à planifier des vacances en mars ou avril.
De même, une autre société de tourisme, Young Pioneer Tours, a mis en ligne une image d'un passeport estampillé nord-coréen, prétendant être la « première à revenir depuis cinq ans ». Cette agence a commencé à accepter les réservations pour une excursion à Rason qui se déroulera du 2 au 6 mars.
Rason, qui a été établie comme la première zone économique spéciale de la Corée du Nord en 1991, est depuis lors un laboratoire d'expérimentation pour les politiques économiques et fait l'objet d'un régime de visas différent de celui du reste du pays.
Rason, qui a été établie comme la première zone économique spéciale de la Corée du Nord en 1991, est depuis lors un laboratoire d'expérimentation pour les politiques économiques et fait l'objet d'un régime de visas différent de celui du reste du pays.
Au début de 2020, le régime nord-coréen avait choisi de fermer les frontières pour prévenir la contagion du coronavirus. Par la suite, il a renforcé ses capacités défensives dans le Nord, le long de sa frontière avec la Chine, dans le but d'empêcher ses citoyens de rentrer clandestinement dans leur pays.
Depuis la pandémie, les échanges commerciaux avec la Chine ont graduellement repris, tout comme les visites de délégations officielles. De plus, l'année dernière, la Corée du Nord a permis aux touristes russes de voyager sur son territoire pour la première fois depuis cette crise sanitaire.
Depuis la pandémie, les échanges commerciaux avec la Chine ont graduellement repris, tout comme les visites de délégations officielles. De plus, l'année dernière, la Corée du Nord a permis aux touristes russes de voyager sur son territoire pour la première fois depuis cette crise sanitaire.
Avant la pandémie, le tourisme en Corée du Nord était déjà restreint. Selon les tour-opérateurs, les Chinois constituaient une grande majorité et chaque année, seulement environ 5 000 Occidentaux visitaient le pays.
La majorité des voyageurs accédaient au pays par le biais de l'avion ou du train en passant par la Chine.
Avant la décision de Washington d'interdire les voyages en Asie suite à l'incarcération et au décès d'Otto Warmbier, un étudiant américain en 2017, les Américains représentaient 20% de ce marché.
La majorité des voyageurs accédaient au pays par le biais de l'avion ou du train en passant par la Chine.
Avant la décision de Washington d'interdire les voyages en Asie suite à l'incarcération et au décès d'Otto Warmbier, un étudiant américain en 2017, les Américains représentaient 20% de ce marché.
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