Le discours que Mme Hasina avait prévu de donner à ses partisans depuis l'Inde voisine, où elle s'est mise à l'abri suite au soulèvement estudiantin sanglant contre son régime de 15 ans, a été à l'origine de l'attaque nocturne.
Mercredi, un groupe de manifestants a averti qu'ils « bulldozeraient » le bâtiment si l'ancienne Première Ministre continuait son allocution. Ce dernier marque le lancement d'un mouvement de protestation d'une durée d'un mois orchestré par son parti politique, la Ligue Awami. Le parti s'efforce de renforcer son soutien en réponse aux accusations d'attaques visant ses membres et d'autres partisans de Mme Hasina.
L'ancienne Première ministre, Mme Hasina, a été accusée par le gouvernement provisoire de corruption à grande échelle et de violations des droits humains durant son mandat qui a débuté en 2009. Ce dernier s'efforce actuellement de maintenir l'ordre et d'éviter la justice populaire à l'encontre de ses partisans.
Mme Hasina et sa Ligue Awami ont reproché au gouvernement de M. Yunus de transgresser les droits humains et d'opprimer les minorités bangladaises, une accusation que les autorités ont rejetée.
Mme Hasina et sa Ligue Awami ont reproché au gouvernement de M. Yunus de transgresser les droits humains et d'opprimer les minorités bangladaises, une accusation que les autorités ont rejetée.
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