Selon leur avocat Kaambi Mze Soilihi, elles ont été condamnées à 13 mois de prison, dont 6 mois fermes, et 10 mois de prison, dont 5 fermes, ainsi qu'une amende de 200 euros chacune. Il s'est exprimé satisfait qu'elles soient finalement libérées de prison.
La peine est moins élevée que ce que le substitut du procureur avait demandé, lors du procès du 10 octobre 2024, à savoir un an de prison ferme, une sanction "exemplarie" pour "lutter contre l'homoséxité". Selon lui, « une pratique qui va à l'encontre de nos valeurs et de notre culture ».
L'affaire, dévoilée en juin, avait suscité un vif intérêt de la part de l'opinion publique dans ce pays de 870.000 habitants à forte majorité musulmane, où les poursuites pour homophobie poursuivies jusqu'au tribunal restent rares.
On soupçonnait alors les deux femmes d'avoir voulu se marier devant le cadi, c'est-à-dire un juge religieux, quelques jours après le mariage très controversé d'une Franco-Comorienne et d'une Réunionnaise dans le département français de Mayotte, à 70 kilomètres de distance.
On soupçonnait alors les deux femmes d'avoir voulu se marier devant le cadi, c'est-à-dire un juge religieux, quelques jours après le mariage très controversé d'une Franco-Comorienne et d'une Réunionnaise dans le département français de Mayotte, à 70 kilomètres de distance.
Selon son communiqué, le procureur avait déclaré que « l'enquête n'avait pas révélé qu'elles s'étaient adressées à un prédicateur de leur région pour lui demander de les marier ».
Cependant, il avait pris la décision de les poursuivre « en raison de faits qui étaient considérés comme contraires aux bonnes mœurs et contraires à la nature ».
Il a prolongé d'un mois le délibéré qui devait être rendu en novembre, soit un mois après le procès.
Selon leur avocat, le mandat de dépôt a été annulé car à l'annonce du verdict par le président du tribunal, elles avaient déjà accompli leur peine de prison.
Cependant, il avait pris la décision de les poursuivre « en raison de faits qui étaient considérés comme contraires aux bonnes mœurs et contraires à la nature ».
Il a prolongé d'un mois le délibéré qui devait être rendu en novembre, soit un mois après le procès.
Selon leur avocat, le mandat de dépôt a été annulé car à l'annonce du verdict par le président du tribunal, elles avaient déjà accompli leur peine de prison.
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