Les avocats de Sean Combs ont déposé un troisième recours en libération sous caution auprès de la Cour d’appel du deuxième circuit.
L’appel conteste la décision de refuser la libération sous caution à deux reprises sur la base d’allégations d’entrave à la justice et de subornation de témoins.
L’équipe de Combs souhaite sa libération sous caution, affirmant qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour le maintenir en prison et que le tribunal a commis des erreurs.
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Le fondateur de Bad Boy Records, âgé de 54 ans, a été arrêté le mois dernier pour racket, trafic sexuel et prostitution.
Il a plaidé non coupable et est en prison en attendant son procès.
Les procureurs ont déclaré que Combs pourrait intimider les témoins et faire obstacle à l’affaire s’il était libéré de prison. Ils ont également déclaré qu’il pourrait fuir parce qu’il est riche et peut accéder à des jets privés.
La star du hip-hop a offert jusqu’à 50 millions de dollars en guise de caution, en utilisant son manoir de Miami et la maison de sa mère comme garantie.
Combs a dit au juge qu’il porterait un moniteur GPS, limiterait ses déplacements à Miami et à New York et vendrait son avion privé.
La défense a déclaré que le gouvernement n’avait pas démontré que Combs était dangereux ou avait essayé d’influencer les témoins. Ils ont qualifié les allégations de « vagues » et de « spéculatives ».
Ses avocats ont déclaré que le tribunal de district avait commis une erreur juridique en décidant sans examiner les faits.
Les avocats de Combs ont déclaré avoir présenté un dossier de caution solide avec des conditions strictes. Celles-ci comprenaient une détention à domicile avec surveillance GPS, pas d’accès à Internet ou au téléphone, une surveillance 24h/24 et 7j/7, pas de visites féminines à l’exception de la famille et des mères de ses enfants, et des tests de dépistage de drogue hebdomadaires.
La défense a déclaré que le musicien avait suivi les étapes légales. Il a rendu son passeport et a proposé de payer une caution avec sa maison.
Les avocats ont déclaré que Combs « a mis son avion en vente ».
En mars, des agents fédéraux ont trouvé plus de 1 000 bouteilles de lubrifiant, des stupéfiants et trois AR-15 dans ses manoirs de Los Angeles et de Miami.
Les procureurs ont déclaré que le père de sept enfants a abusé, menacé et contraint des femmes pendant des décennies. Il s'est également livré au trafic sexuel, au travail forcé, aux enlèvements, aux incendies criminels, à la corruption et à l'obstruction à la justice.
L'acte d'accusation indique que Combs et les membres de sa société Combs Enterprise ont aidé à organiser des soirées sexuelles alimentées par la drogue.
Il aurait frappé, donné des coups de pied, jeté des objets et traîné ses victimes, parfois par les cheveux. Il a également soumis ses victimes à des violences physiques, émotionnelles et verbales pour les faire se livrer à des ébats, qu'il a souvent enregistrés.
Les procureurs affirment que les agressions laissaient souvent les victimes blessées pendant des jours ou des semaines.
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