Depuis le début de l'année, une réforme ambitieuse dans le secteur foncier ivoirien suscite l'adhésion et l'enthousiasme des acteurs de l'immobilier. L'Attestation de droit d'usage coutumier (ADU) est désormais l'unique document requis pour l'acquisition de l'Arrêté de Concession définitive (ACD), remplaçant ainsi l'attestation villageoise.
Yamoussa Coulibaly, Vice-président de la Chambre nationale des promoteurs
et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire (CNPC-CI), s'est exprimé avec
satisfaction lors d'une rencontre récente. En sa qualité de Président directeur
général de Challenge Immobilier International et de vice-président de la
CNPC-CI en charge des Politiques et Réformes, M. Coulibaly a salué cette
avancée comme étant cruciale pour l'assainissement du foncier.
"L'ADU sécurise les biens des acquéreurs et les investissements des
promoteurs. C'est une grande avancée dans l'assainissement du foncier. Nous ne
pouvons que soutenir sa mise en œuvre", a affirmé M. Coulibaly. Cette
réforme, initiée par le ministère de la Construction, du Logement et de
l'Urbanisme (MCLU), vise à réduire les litiges fonciers qui ont souvent entravé
le développement immobilier en Côte d'Ivoire.
Armand Yao Yao, nouveau vice-président de la CNPC-CI en charge des
Relations avec le MCLU et les Institutions, a également exprimé son soutien à
cette initiative : "En réalité, le ministère nous arrange avec l'ADU.
Avant, les propriétaires terriens vendaient même la part des opérateurs après
le partage. Cela créait beaucoup de litiges."
La CNPC-CI, en tant que principale organisation représentant les opérateurs
du secteur du foncier et de l'immobilier, s'est engagée à collaborer
étroitement avec le gouvernement pour faciliter la mise en œuvre de cette
réforme capitale. M. Coulibaly a appelé tous les promoteurs et opérateurs du
domaine foncier à rejoindre leur organisation afin de renforcer les efforts
communs en faveur de cette nouvelle politique.
Pour ceux qui ont déjà acquis des terrains avec une attestation
villageoise, le conseil est clair : "À tout mettre en œuvre pour se faire
enregistrer dans les guides des villages", a ajouté le patron de Shaloom
Bâtir, soulignant l'importance de régulariser les titres de propriété
conformément aux nouvelles directives.
Cette réforme représente donc un pas significatif vers la sécurisation
juridique des transactions immobilières en Côte d'Ivoire, promettant ainsi un
environnement plus stable et propice à l'investissement dans le secteur de
l'immobilier.
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