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Lors de son quatrième meeting depuis son élection à la tête du Pdci-Rda en décembre 2023, Tidjane Thiam a pris la parole samedi 15 février 2025 à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan. Il a affirmé que "gouverner, c'est apporter des solutions concrètes" aux difficultés des populations et a plaidé pour une élection présidentielle libre et transparente en octobre 2025.
L'événement, organisé à l'initiative des mouvements et associations de soutien de la société civile, a réuni des milliers de militants et sympathisants du Pdci-Rda sur la place Ficgayo à Yopougon. Lors de son discours, Thiam a insisté sur la nécessité de "changer notre manière de faire". Il a appelé à placer l’humain au centre de l’action politique et a invité les militants à aller à la rencontre des populations, tant en ville qu'en campagne, pour promouvoir les valeurs de paix et les idéaux de son parti, le Pdci-Rda.
Pour que ce changement soit possible en octobre 2025, Thiam a exigé une révision de la liste électorale dans les mois de février et mars, afin de permettre à tous les Ivoiriens en âge de voter de s’inscrire. Il a ajouté que, selon lui, "si le match est transparent et que l'arbitre ne marque pas de buts, nous gagnerons" la présidentielle. Il a également insisté sur l'importance de mener une campagne électorale respectueuse, sans insultes ni mensonges.
Dans son discours, Thiam n’a pas manqué de critiquer le pouvoir en place. Il a souligné que gouverner ne se limite pas à être élu ou à se maintenir au pouvoir, mais qu’il s’agit avant tout de répondre aux attentes des citoyens en leur apportant des solutions concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent. Il a également appelé à une mobilisation de la société civile pour un "changement profond et durable" du pays, centré sur le "développement de tous et le bien-être humain", des principes qu’il a appliqués pour élaborer les "12 chantiers de l'Éléphant d'Afrique", un programme qui est, selon lui, encore en cours d’application par certains.
En évoquant discrètement la question de sa nationalité ivoirienne, l'ex-ministre du Plan a rappelé avoir fait sa Terminale à Abidjan avant de quitter le pays à la suite d’un coup d'État.
Le meeting de Yopougon a également compté la présence de représentants de partis alliés (Cojep, Ppa-CI, FPI...) et de nombreux acteurs de la société civile.
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