Effectivement, le président Emmanuel Macron a adressé plusieurs remarques piquantes, bien que subtilement, à certains dirigeants africains.
Alassane Ouattara, président de la Côte d'Ivoire, semble avoir été spécifiquement ciblé parmi les dirigeants impliqués. Une ironie notable, surtout quand on considère que les deux hommes sont souvent décrits comme ayant une relation amicale et complice.
Néanmoins, ce qui semble évident cache en réalité une véritable claque diplomatique que Macron a infligée à son collègue ivoirien, Alassane Ouattara.
Emmanuel Macron a vivement souligné le rôle de la France dans la bataille contre le terrorisme au Sahel et dans certaines parties de l'Afrique de l'Ouest, lors de son discours adressé au diplomate français ce 06 août.
Il a exprimé son regret face à « l’ingratitude » de certains leaders africains qui, d'après lui, n'ont jamais su apprécier correctement l'implication militaire française.
Bien que le président français paraisse s'adresser au pays de l'AES sans mentionner explicitement Alassane Ouattara, la référence est difficile à manquer.
Il a exprimé son regret face à « l’ingratitude » de certains leaders africains qui, d'après lui, n'ont jamais su apprécier correctement l'implication militaire française.
Bien que le président français paraisse s'adresser au pays de l'AES sans mentionner explicitement Alassane Ouattara, la référence est difficile à manquer.
Traditionnellement considérée comme un allié de choix pour la France en Afrique francophone, la Côte d'Ivoire a bénéficié d'une collaboration militaire profonde, cependant elle n'a jamais vraiment endossé le rôle de leader régional en termes de sécurité.
En faisant allusion à certains leaders africains qui « n’ont pas eu le courage, face à leurs populations, de soutenir l'action française », Macron insinue qu'Alassane Ouattara, en dépit de son expérience et de son poids, a été trop prudent, voire inactif, face aux critiques croissantes concernant la présence militaire française.
Un questionnement de la souveraineté de la Côte d'Ivoire. Lorsqu'il déclare que « aucun pays africain ne serait aujourd'hui souverain sans l'intervention militaire française », Macron délivre une communication nette : certains pays africains, en dépit de leurs propos sur la souveraineté, restent fortement liés à la France pour leur stabilité.
En faisant allusion à certains leaders africains qui « n’ont pas eu le courage, face à leurs populations, de soutenir l'action française », Macron insinue qu'Alassane Ouattara, en dépit de son expérience et de son poids, a été trop prudent, voire inactif, face aux critiques croissantes concernant la présence militaire française.
Un questionnement de la souveraineté de la Côte d'Ivoire. Lorsqu'il déclare que « aucun pays africain ne serait aujourd'hui souverain sans l'intervention militaire française », Macron délivre une communication nette : certains pays africains, en dépit de leurs propos sur la souveraineté, restent fortement liés à la France pour leur stabilité.
Cette déclaration concerne directement la Côte d'Ivoire, qui a longtemps hébergé des installations militaires françaises et reçu une aide sécuritaire directe.
Cette déclaration, empreinte de paternalisme, révèle un paradoxe : comment Alassane Ouattara peut-il persister à réclamer une souveraineté totale tout en s'appuyant fortement sur la France ?
Il est indéniable que le président de la Côte d'Ivoire est confronté à un dilemme : s'il prend la parole publiquement, il pourrait mettre en lumière la vulnérabilité de sa position face à la France. S'il ne dit rien, il approuve tacitement les insinuations de Macron.
Dans les deux scénarios, le chef d'État ivoirien se retrouve affaibli par cet incident diplomatique.
Dans les deux scénarios, le chef d'État ivoirien se retrouve affaibli par cet incident diplomatique.
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