Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) interpelle le gouvernement afin d’organiser un dialogue politique inclusif avant l’élection présidentielle d’octobre 2025 pour éviter des crises liées au processus électoral.
« Faute d’avoir réuni un dialogue inclusif pour se mettre d’accord sur les conditions de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire a connu, en 2010 et 2020, les pires souffrances pendant le déroulement du scrutin et après celui-ci », rappelle le FPI dans un communiqué.
Le FPI, le parti présidé par l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, indique que « l’ensemble des partis politiques de l’opposition demande avec insistance, la tenue de ce dialogue politique », mais « le gouvernement fait la sourde oreille et fait mine de regarder ailleurs ».
« Le parti au pouvoir se soucie-t-il donc si peu de la sérénité des Ivoiriens ? », lance le parti de l’opposition qui souligne la nécessité de tenir ces assises pour éviter « la sinistre répétition » des crises postélectorales précédentes.
Le FPI mentionne d’ailleurs que dans son adresse au président Alassane Ouattara, lors des échanges de vœux pour le nouvel an, le porte-parole des diplomates a souhaité que « l’année 2025 soit celle d’une élection apaisée, démocratique, inclusive et transparente ».
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a déclaré le jeudi 9 janvier 2025, qu’il était « désireux de continuer de servir » son pays, lors d’un échange de vœux avec le corps diplomatique, au palais présidentiel.
Pour le FPI, M. Alassane Ouattara, « s’est drapé de ses attributs de chef de parti politique et a répondu d’ailleurs sans vraiment répondre, à une question qui ne lui était pas posée : sa candidature ou non à la prochaine élection présidentielle ».
« La question de la candidature ou non de M. Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre 2025 ne devrait pas faire l’objet d’échanges publics aussi solennels qu’une présentation protocolaire de vœux de nouvel an du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire », estime le FPI.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly, a réagi au sujet de l’appel de l’opposition à l’organisation d’un dialogue politique, insinuant que les partis ayant des préoccupations devraient les soumettre aux institutions.
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