La Côte d’Ivoire se trouve aujourd’hui dans une situation
exceptionnelle. Aujourd’hui, le pays fonctionne sans des personnalités de
premier rang.
En effet le mercredi 8 juillet 2020, son Premier ministre
Amadou Gon Coulibaly quitte subitement le monde des vivants. Alors que le chef
de l’Etat n’a pas encore fini de pleurer son héritier politique, quatre jours
plus tard, c’est-à-dire le lundi 13 juillet, son Vice-président Daniel Kablan
Duncan rend le tablier et part du Palais présidentiel, évoquant des raisons de
« convenance personnelle ». Dans la foulée, nous apprenons l’internement du
président du Sénat Jeannot Kouadio-Ahoussou en Allemagne. Ce, après avoir été
déclaré positif au test de Covid 19.
A cette date du 14 juillet où la nation rend hommage au chef
du gouvernement disparu, le Président Alassane Ouattara est entouré d’un vide.
Un vide qui n’est sans conséquence pour le pays tout entier. Car la
Constitution ivoirienne n’a rien prévu en la matière en cas de disparition du
chef de l’Etat lui-même.
Selon justement cette Constitution, en cas d’incapacité de
diriger ou de décès du Président de la République, il est remplacé par le
Vice-président de la République. Si ce dernier se trouve également dans
l’incapacité de diriger ou vient à décéder, il est remplacé par le Premier
ministre.
Toutefois, la Constitution ne prévoit rien en cas de décès
du Président de la République cumulé par une vacance au niveau de la
Vice-présidence et de la Primature.
Au regard de ce qui précède, on peut le dire sans tomber
dans la psychose, un grand danger guette donc la Côte d’Ivoire. Car une
disparition inattendue du chef de l’Etat plongera le pays dans chaos indescriptible
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