A l’occasion de la Journée mondiale du sida, marquée chaque année le 1er décembre, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a affirmé qu’il est possible de mettre fin d’ici à 2030 à la menace que fait peser le sida sur la santé publique, a rapporté le site d’information des Nations Unies le 1er décembre 2024.
Mais pour y parvenir, il faut « faire tomber les barrières qui empêchent les gens de recevoir des services vitaux », a-t-il déclaré dans un message.
Selon lui, toutes les 25 secondes, une personne est infectée par le VIH dans le monde. Et un quart des personnes vivant avec le VIH, soit plus de neuf millions de personnes, n’ont pas accès à des traitements qui pourraient leur sauver la vie.
« Les lois, politiques et pratiques discriminatoires punissent et stigmatisent les plus vulnérables, en particulier les femmes, les jeunes filles et les minorités, en les empêchant d’obtenir des moyens de prévention, des tests, des traitements et des soins qui ont fait leurs preuves », a dénoncé le chef de l’ONU.
Pour lui, la Journée mondiale du sida de cette année est l’occasion de rappeler que le combat contre le sida peut être gagné « si les dirigeants et dirigeantes adoptent une approche fondée sur les droits de sorte que toutes et tous , en particulier les plus vulnérables puissent bénéficier sans crainte des services dont ils ont besoin ».
« La solidarité internationale et les droits humains sont à l’origine des progrès remarquables accomplis dans la lutte mondiale contre le VIH. Le sida peut être vaincu si les droits de chacun et chacune, partout dans le monde, sont protégés », a-t-il souligné.
Il a invité par conséquent tous les dirigeants et dirigeantes à s’inspirer du thème de cette année “Suivons le chemin des droits – notre santé, nos droits ».
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( UNICEF ) a noté que bien que le nombre de nouvelles infections au VIH parmi les enfants et les adolescents ait sensiblement diminué au cours de la dernière décennie dans le monde, les adolescentes ont encore du mal à accéder à des services de prévention et de soutien adaptés, selon les dernières estimations disponibles.
Si aucune action urgente n’est entreprise pour remédier à l’impact disproportionné du VIH sur les adolescentes et les jeunes femmes, en particulier en Afrique subsaharienne, les progrès durement acquis dans la lutte contre le VIH pourraient être réduits à néant, prévient l’UNICEF.
« De nombreux pays ont fait des progrès remarquables pour mettre fin au sida », a déclaré Anurita Bains, Directrice adjointe de l’UNICEF pour le VIH/sida.
« Pourtant, les enfants et les adolescents ne profitent pas pleinement des avantages d’un accès élargi aux services de traitement et de prévention. Les enfants vivant avec le VIH doivent être prioritaires lorsqu’il s’agit d’investir des ressources et des efforts pour étendre le traitement à tous, ce qui inclut l’expansion des technologies de dépistage innovantes », a-t-elle souligné.
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