En cas de crise sanitaire comme celle que nous vivons
actuellement, faut-il autoriser le fonctionnement des marchés traditionnels en
Afrique ? La réponse est claire, vue que tous les marchés traditionnels sont
fonctionnels depuis l'annonce des premiers cas positifs dans les différents
pays touchés.
En Afrique, les marchés traditionnels sont les mères
nourricières des populations. Toutes les denrées fraîches y sont convoyées tous
les jours. Chaque famille s’y rend pour composer la provision du jour, de la
semaine ou du mois, selon la classe sociale.
Donc ordonner la fermeture d’un marché, consisterait à
priver des familles de denrées, de nourritures, à favoriser des manques à
gagner chez des commerçants qui ne disposent pas d’entrepôts de stockages. Au
cas où ils disposeraient d’entrepôts, ils n’auraient pas de moyens modernes de
conservations.
Vue ce qui précède, les autorités municipales dont dépendent
ces marchés, doivent s’adapter à la situation et proposer des solutions
efficaces de gestion desdits marchés traditionnels. Quelle attitude devrait
adopter ces autorités municipales face aux fonctionnements de ces marchés
traditionnels tout en luttant contre la propagation du virus?
Nous préconisons la
création de la brigade municipale des marchés traditionnels pour lutter contre
le Covid 19 ?
Faudrait-il exiger, imposer une brigade municipale
missionnée pour surveiller les entrées et les sorties des marchés après
délimité des barrières de sécurité. Ils mettraient à disposition des solutions
obligatoires de lavage des mains aux entrées et sorties des marchés. Ils
exigeraient le port des masques par tous les commerçants et clients actifs sur
le marché….
Le tout sera précédé d’une vaste campagne de communication,
de sensibilisation locale avec toutes les parties prenantes des marchés et des
médias pour diminuer les risques de contamination ?
A la fin, le COVID19 aurait permis de créer des emplois
ponctuels et de mettre au premier plan des autorités municipales intégrées dans
le plan national de lutte contre la pandémie.
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