![Single Post](https://www.ivoirematin.com/content/news/images/02-2025/thumbs/612x298_d55e4b2f5ae8a8619ca6a2b49cb795931795b4e8.png)
Depuis le début des travaux de construction de l’échangeur au grand carrefour de Koumassi, les usagers se rendant à Port-Bouët ou à Grand-Bassam rencontrent des difficultés pour se déplacer. En effet, ils sont régulièrement confrontés à des embouteillages qui, la plupart du temps, les mettent en retard.
Alors qu’ils ne sont pas encore sortis de cette situation complexe, une nouvelle difficulté est apparue ces dernières semaines : celle de devoir parcourir de longues distances avant d'atteindre le lieu de stationnement des véhicules de transport en commun.
Depuis la fin de l'année, les gbakas (minibus de transport) n'ont plus l'autorisation de stationner le long du boulevard Félix Houphouët-Boigny, anciennement Valéry Giscard d'Estaing, depuis l'hôtel Ibis jusqu'au carrefour ancien Koumassi. Autrement dit, après ce complexe hôtelier, les usagers doivent parcourir environ deux kilomètres à pied avant d’atteindre la nouvelle gare de stationnement des gbakas.
Ce constat a été fait avec amertume par deux collègues en ce début d’année. Leur collègue à tous les deux, possédant un véhicule et résidant à Koumassi, les dépose à la descente du travail, avant qu'ils ne prennent un autre véhicule en direction de Port-Bouët Gonzague, leur quartier d’habitation.
Ce jour-là, comme à l'accoutumée, ils descendent au grand carrefour pour attendre le gbaka. Après une quinzaine de minutes d'attente, étonnés de ne voir aucun véhicule arriver, ils décident de se rendre jusqu’au carrefour Camp Commando, sûrs d’y trouver un véhicule. C’est là qu'ils apprendront, de la part des "Gnambros" (ces individus qui jouent le rôle d'entremetteurs entre transporteurs et clients), qu'ils devront continuer leur marche jusqu’au carrefour ancien Koumassi, où un espace est temporairement destiné aux gbakas. Une fois arrivés sur place, ils se retrouvent face à une file interminable. Que pouvaient-ils faire, sinon patienter ?
Pour faire respecter cette interdiction, des agents des Forces de l'ordre ou de la police municipale sont postés tout le long de ce trajet afin de ramener à l'ordre tout conducteur indélicat qui oserait descendre ou même prendre un passager.
Comme eux, des milliers de personnes travaillant à Koumassi doivent subir cette galère en attendant la fin des travaux de l’échangeur.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article