À l'occasion de la Journée Mondiale du Cœur, célébrée du 29 septembre au 1er octobre 2024, le Professeur Kramoh a accordé un entretien au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG). Il a saisi cette opportunité pour présenter les missions de l’ICA et encourager la population à participer à des séances de dépistage gratuit.
Selon le Professeur Kramoh, l’ICA ne se limite pas seulement au traitement des maladies cardiovasculaires. L’établissement s’investit également dans la prévention et la sensibilisation. Les principaux facteurs de risque identifiés incluent l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’obésité et l’absence d’activité physique régulière.
« Pour prévenir les accidents cardiovasculaires, il est crucial de pratiquer une activité physique modérée de 3 à 6 heures par semaine », conseille le Directeur général. Il insiste également sur l’importance de suivre des traitements médicaux adaptés, notamment pour les patients souffrant d’hypertension artérielle.
Grâce aux efforts du gouvernement ivoirien, l’ICA dispose d’un plateau technique de haute qualité, permettant de traiter environ 90 % des maladies cardiovasculaires. Depuis la première opération à cœur ouvert réalisée en 1978, l’Institut a pratiqué plus de 2 000 interventions de ce type. L'ICA pose également des stents pour déboucher les artères coronariennes et traite diverses pathologies cardiaques telles que les troubles du rythme.
Le volet formation fait aussi partie des priorités de l'Institut. « Nous avons formé plus de 250 médecins, dont 150 Ivoiriens, et accueilli des praticiens de plus de 15 pays africains », se félicite le Professeur Kramoh.
En moyenne, l'ICA reçoit 25 000 patients en consultation chaque année, tandis que 18 000 personnes sont traitées en urgence. Avec l’ajout imminent d’une IRM et d’un scanner, l'ICA se prépare à renforcer encore ses capacités d’intervention.
Pour la Journée Mondiale du Cœur, le Professeur Kramoh invite la population à se faire dépister gratuitement au sein de l'Institut, soulignant que la prise en charge précoce des facteurs de risque permet d’éviter des complications graves, comme l'insuffisance rénale, la crise cardiaque ou l'AVC.
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