Le Zimrida et sa cargaison de nitrate d’ammonium : Aucune menace pour le port d’Abidjan et ses habitants, assurent les autorités

Le navire Zimrida, actuellement mouillant au large des eaux ivoiriennes, et sa cargaison de nitrate d’ammonium ne représentent aucun risque pour les installations portuaires ni pour les populations, ont affirmé les autorités lors d’une réunion technique tenue le lundi 6 janvier 2025 au Port autonome d’Abidjan. 

Cette rencontre a réuni des représentants des autorités portuaires, des ministères techniques, ainsi que le propriétaire de la cargaison et le représentant de l’armateur.

Le rapport de cette réunion précise que le nitrate d’ammonium, substance couramment utilisée pour la production d’engrais et d’explosifs à des fins de terrassement, n’est pas un déchet toxique. “Il n’y a donc aucun danger particulier à ce que la cargaison soit déchargée au port d’Abidjan avant que le navire ne reprenne la mer”, a souligné le communiqué. Selon la note, le propriétaire de la marchandise a obtenu toutes les autorisations nécessaires des services compétents de l’État pour son importation.

Les autorités portuaires ont également annoncé qu’une visite ouverte aux médias serait organisée le mardi 7 janvier 2025 à bord du navire pour rassurer l’opinion publique quant à l’intégrité de la cargaison. 

“Le Zimrida, actuellement dans les eaux ivoiriennes, ne présente aucune avarie et respecte l’ensemble des normes de sécurité maritimes internationales. Contrairement aux affirmations erronées de la presse, le navire Ruby, qui avait transporté une cargaison de nitrate d’ammonium, ne correspond pas au navire actuellement au large d’Abidjan. Le Zimrida, avec sa cargaison de nitrate d’ammonium, est une matière première couramment manipulée au Port d’Abidjan”, a expliqué la note.

Les autorités portuaires ont par ailleurs précisé que le Zimrida transporte un total de 19 731,381 tonnes de nitrate d’ammonium, dont 7 654 tonnes destinées à un client ivoirien. Après son escale à Abidjan, le navire reprendra la mer en direction de l’Angola, puis de la Tanzanie, pour le déchargement du reste de sa cargaison.