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Société

Lutte anti-drogue : le combat de la police pour sauver les jeunes des stupéfiants dans le Tonkpi

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La haute hiérarchie de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (DPSD), en plus de ses missions régaliennes et quotidiennes de contrer le trafic de la drogue dans la cité, s’est donnée pour orientation de réduire voire annihiler les comportements de trafic et de consommation de produits psychoactifs des jeunes qui sont largement concernés par le fléau.

En renforcement de cette démarche, la direction de la police a réalisé du 9 au 11 mai 2024, une vaste campagne de sensibilisation et de prévention contre la drogue, sous toutes ses formes dans la région du Tonkpi, autour du thème, « Parents, une jeunesse sans drogues, sans Kadhafi, c’est l’affaire de tous ».


L’opération ‘’marée blanche’’

Dans sa volonté d’atteindre un large public, la caravane baptisée ‘’marée blanche’’ a été initiée par la direction de la police des stupéfiants pour tisser une proximité avec les populations et mieux atteindre la cible. Un maillage du terrain s’est effectué par groupes de près de 50 policiers dans plusieurs villes du Tonkpi et même au-delà de la région.

Cette caravane « marée blanche » a consisté à envahir la ville et à parler à la population. Ainsi les villes de Biankouma, Danané, Man, voire, Duékoué et Guiglo ont été visitées par la police.

« Nous irons partout dans ces zones pour aller parler des drogues. Aujourd’hui, on ferme les yeux sur la répression. Nous sommes là pour la prévention, pour la sensibilisation. Aller dire aux parents que la cellule familiale est très importante parce que l’enfant vient pour le bonheur », a fait savoir la directrice générale de la DPSD, Touré Mabonga épouse Atchet, lors du lancement de l’opération à la préfecture de la police de Man, jeudi 9 mai.

Cette opération de sensibilisation éclatée à partir de la ville de Man se justifie par l’ampleur que prend le phénomène de la drogue dans cette partie de l’Ouest du pays, qui tend à devenir ‘’une plaque tournante du trafic à cause de son relief et aussi à cause de ses frontières’’, a expliqué Mme Touré.


L’engagement de tous pour vaincre le fléau

Dans sa stratégie de voir la commercialisation et la consommation de la drogue reculer et pourquoi pas, annihiler dans nos villes, villages, campements et hameaux, la police associe à la lutte, les parents des enfants parce que pour elle, ‘’cela commence nécessairement dans la cellule familiale’’.

La patronne de la DPSD a appelé, à cet effet, à un engagement résolu de tous pour inculquer les valeurs de sobriété, de droiture et surtout de responsabilité aux enfants.

« J’exhorte chacun de nous, jeunes, vieux, hommes, femmes, et surtout parents, à s’approprier le thème de ces journées et donc de s’engager pour une jeunesse sans drogues et sans Kadhafi », a-t-elle insisté.

Dans cette démarche participative de tous à la lutte, le chef de service traitement de la toxicomanie de la recherche et des études épidémiologiques au comité interministériel de lutte antidrogue (CILAD), N’guessan Badou Roger, a enseigné les outils nécessaires pour prévenir et gérer les cas de consommation de drogue dans la famille.


Par ailleurs, une plus grande attention a été recommandée aux agents de répression, aux parents, enseignants et éducateurs dans le suivi des enfants.

« J’invite les parents à beaucoup plus de responsabilité et d’écoute permanent envers leurs enfants, à être vigilants, à beaucoup communiquer avec leurs enfants et vice-versa. J’invite les éducateurs et enseignants à être exemplaires et à accorder beaucoup de soutien aux élèves qui traversent des moments difficiles à l’école. Il ne faut pas stigmatiser un usager de drogue. C’est un malade qu’il ne faut pas discriminer, il ne faut pas le rejeter. Il a besoin de vous pour s’en sortir. Aux agents de la répression, d’éduquer les jeunes et d’agir dans le respect des droits humains », a conseillé M. Nguessan au terme de la conférence qu’il a animée sur le thème, « Parents, une jeunesse sans drogues, sans Kadhafi, c’est l’affaire de tous ».

Des élèves, par groupes constitués, ont été instruits par des spécialistes sur les méfaits de la drogue. Un appel leur a été lancé durant ces rencontres à une véritable prise de conscience.

Drogue et cybercriminalité  

Le trafic de drogue et la cybercriminalité sont des défis nationaux voire transnationaux, qui ne peuvent être envisagés de manière compartimentée. Consciente de cette réalité, la police des stupéfiants a entrepris de sensibiliser les populations dans le Tonkpi, sur l’utilisation délictuelle des technologies de l’information et des communications (TIC).


Pour l’occasion, le service assistance aux victimes de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) a instruit les populations sur les dangers des réseaux sociaux, la manière d’avoir de bonnes attitudes sur les réseaux sociaux et de se protéger contre les attaques sur les réseaux sociaux.

Selon la PLCC, quiconque utilise les réseaux sociaux pour escroquer, diffamer ou injurier est passible de poursuite judiciaire et risquent de lourdes peines privatives de liberté assortie d’amende.

Après tout, il convient de tirer la sonnette d’alarme sur des phénomènes qui, de plus en plus, se développent à travers l’utilisation accrue du dark Web (Web clandestin ou web caché) pour la vente et la distribution de drogues illicites et de substances psychotropes.

La traque des trafiquants, des drogues et produits de qualités inférieures, l’aboutissement de la mission

Malgré l’activité de sensibilisation sur le terrain, la police des stupéfiants garde toujours l’œil éveillé relativement à sa mission première.

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