« A l’occasion de cette journée, nous avons voulu rassembler tous les acteurs intervenants dans le domaine des maladies métaboliques (cardiologues, neurologues, néphrologues, diabétologues) pour organiser une prise en charge holistique de la maladie, au total 120 participants à ce séminaire », explique Caroline Coulibaly, secrétaire générale de la Fondation Cœur citoyen.
« Ce Pré-Jmd se veut très enrichissant car on a vu que les médecins généralistes ont reçu des informations qu’ils pourront transmettre à leurs patients. Notamment dans la surveillance des pieds diabétiques, la prévention des complications du diabète. En cas d’insuffisance cardiaque par exemple, qu’est-ce qu’il faut faire ? Le régime alimentaire à adopter. Ce sont autant de mesures pratiques qu’il convient de véhiculer au sein du corps médical mais aussi dans nos familles », explique Professeur Sonan épouse Douayoua Thérèse, neurologue.
Pour Dr Adouéni Katché Valéry, directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques et de prévention des maladies non-transmissibles, le diabète n’est pas une fatalité.
« On peut souffrir du diabète et mener une vie correcte. L’objectif premier du diabétologue est de faire en sorte que le patient se sente bien dans sa peau, dans sa famille, au travail, dans la communauté et que le traitement soit adapté. C’est-à-dire qui permet une normalisation de la glycémie, car le diabète correspond à un état d’hyperglycémie chronique. Un meilleur suivi permet d’éviter les complications (la rétinopathie diabétique qui provoque la cécité, la néphropathie diabétique qui entraîne l’insuffisance rénale et la neuropathie diabétique qui peut aboutir à la paralysie) et assurer le bien-être du patient », a-t-il souligné.
C’est à juste titre qu’il a insisté sur la prévention du diabète. « Avoir une alimentation équilibrée, faire le sport, la gestion du stress, s’abstenir du tabac... car la prévalence du diabète aujourd’hui est 6,2 % en Côte d’Ivoire et touche particulièrement la tranche d’âge de 20 à 79 ans », a indiqué Dr Adouéni Katché Valéry. Cette journée vise donc à sensibiliser la population aux dangers de cette maladie, a-t-il dit.
Un hommage spécial a été rendu au Professeur Adrien Lokrou, le père de l’endocrinologie (science qui étude les problèmes liés aux hormones et leurs effets sur l’organisme) en Côte d’Ivoire.
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