Le 11 janvier 2025, Assata Diabaté, présidente de l’association féminine “Binkadi” de Moussadougou, accompagnée des chefs de village de la sous-préfecture de Niambézaria, a plaidé auprès de Sam Wakouboué, directeur de communication du ministre des Affaires étrangères, pour la réalisation de forages d’eau potable dans leur région. Ce plaidoyer a été exprimé lors de la cérémonie d’intronisation de Mme Diabaté, en présence d’autorités locales.
Mme Diabaté a soulevé le grave problème d’accès à l’eau potable dans son village, où les puits sont inutilisables durant la saison sèche. Elle a appelé les autorités à intervenir pour améliorer l’approvisionnement en eau. Le chef du village de Moussadougou, Mamadou Diabaté, a rappelé qu’en 1974, l’État avait installé deux pompes à motricité humaine, mais celles-ci sont désormais hors d’usage. D’autres villages de la sous-préfecture, y compris le chef-lieu Niambézaria, rencontrent les mêmes difficultés en raison d’installations vieillissantes.
M. Wakouboué a souligné l’importance de l’accès à l’eau potable pour la santé et le développement socio-économique, et a encouragé une approche participative pour résoudre cette problématique. Il a également insisté sur la nécessité d’une collaboration entre les autorités locales et les cadres pour garantir une solution durable. Le gouvernement ivoirien, par le biais du programme “Eau pour tous” lancé en 2017, vise à fournir de l’eau potable à toute la population d’ici 2030, avec un budget de 1 320 milliards de FCFA.
Ce plaidoyer s’inscrit dans un contexte plus large, après que des représentants de 13 villages du département de Lakota aient également exprimé leurs préoccupations concernant l’approvisionnement en eau, lors d’une rencontre avec le ministre Amédé Kouakou en juin 2023.
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