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Société

Côte d'ivoire : La Première édition du Congrès d’écologie d’Afrique de l’Ouest a ouvert ses portes à l'Université Nangui Abrogoua

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Le coup d’envoi de la première édition du Congrès d’écologie d’Afrique de l’Ouest (ECOAO) a été donné ce mercredi 06 Novembre 2024 à l’Université Nangui Abrogoua d'Abobo-Adjamé sous le parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Adama Diawara. Cette rencontre, qui s’achèvera le 8 novembre prochain, est organisée en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), notamment l’Institut d’écologie et sciences environnementales de Paris (iEES-Paris) et l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Eco et Sols.


L’événement, marqué par la participation de huit pays, dont un pays anglophone (le Ghana), témoigne de l’importance croissante de l’écologie dans la région. Il a rassemblé 92 communications scientifiques, révélant la vitalité de la recherche écologique en Afrique de l’Ouest.


Présent à cette rencontre, Djimbala Diakité, Directeur Adjoint de Cabinet (DCA) représentant le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a salué l’engagement des différentes institutions partenaires et souligné l’importance de faciliter la circulation des informations scientifiques, tout en permettant le décloisonnement des disciplines. 


Selon lui, '' la recherche doit accompagner le développement socio-économique de l’État''.


''je soutiens ces types d'évènements tout simplement parce qu'ils sont de nature à favoriser la circulation de l'information scientifique, à catalyser les échanges et à permettre le décloisonnement des interventions des différentes disciplines, mais surtout, parce qu'ils s'inscrivent parfaitement en droite ligne de ce que le Président de la République SEM Alassane Ouattara nous a donné comme vision en matière de recherche-innovation à savoir, que la recherche doit servir, stimuler et accompagner le développement socio-économique de nos Etats, a mentionné Djimbala Diakité.


Il a également exprimé la reconnaissance du gouvernement envers l’appui de la France, via l’IRD, pour la réussite de cette initiative, et assuré de l’engagement des autorités à continuer de mobiliser des fonds en faveur de la recherche écologique. 


Dans le contexte de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’organisation de congrès est essentielle, comme l’a souligné Djimbala Diakité.

''Les congrès sont des foires d’idées, des lieux de confrontation de pensées et de rencontres entre apprenants et sommités de la science'' a-t-il expliqué.

Le Dircab adjoint s’est dit convaincu que de tels événements contribueront à la vision du Président Alassane Ouattara, en vue d’une recherche au service du développement socio-économique.


Pour Véronique Yeboué, présidente de l'Université Nangui Abrogoua (UNA), ce rassemblement répond au besoin de renforcer la coopération scientifique entre les pays du Sud et entre le Sud et le Nord. Elle a souligné le rôle des laboratoires mixtes internationaux (LMI) de l’IRD, tels que le LMI EDD (Écologie et Développement Durable), pour stimuler les échanges et le développement de solutions locales face aux crises environnementales.


'' Les défis écologiques nécessitent une collaboration accrue entre chercheurs'', a-t-elle affirmé, rappelant les enjeux de crises telles que les inondations, la sécheresse, la pollution et le changement climatique. 

Elle a également exprimé sa gratitude envers l’IRD, espérant que cette coopération inspire d’autres partenaires financiers à soutenir la recherche en Afrique.


Alain Brauman, Directeur de recherche à l’IRD, a salué cette initiative, rappelant que la Côte d’Ivoire s’est imposée comme un véritable épicentre de l’écologie en Afrique de l’Ouest, avec des collaborations qui s’étendent désormais sur plus de quatre générations de chercheurs. 

Poursuivant, il a souligné l’importance de poursuivre des projets de long terme en écologie, notamment ceux qui s’étalent sur dix ans.


Grâce à ces actions, l’objectif du congrès devient clair c'est à dire favoriser la création d’une société d’écologie en Afrique, capable de rassembler les chercheurs, de diffuser les connaissances et de répondre aux besoins environnementaux de la région.

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