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Le lundi 10 février 2025, 18 tonnes de médicaments de qualité inférieure, pour la plupart périmés, ont été incinérées aux abords de l’aérodrome de Bouna. Cette opération s’est déroulée en présence des autorités sécuritaires, judiciaires, administratives, ainsi que de Géneviève Diakité, coordonnatrice de la cellule de prévention et d’investigation du Comité national de lutte contre la contrefaçon (CNLC).
Ces médicaments, destinés à approvisionner les marchés de Bouna, Téhini, Ferkessédougou et Korhogo, avaient été saisis le 21 janvier 2025 à bord de six camions en provenance du Ghana. Leur interception a été rendue possible grâce à une action coordonnée entre le parquet, la brigade de gendarmerie de Bouna et le CNLC, qui surveillaient de près les circuits d’importation frauduleuse de ces produits.
Mme Diakité a souligné que ces médicaments de qualité inférieure représentent un grave danger pour la santé publique. Contrairement aux médicaments homologués, ils ne sont pas soumis à des tests en laboratoire, ce qui signifie que leurs composants sont souvent inadaptés ou sous-dosés. Leur consommation expose les patients à des complications sévères, telles que l’insuffisance rénale et d’autres pathologies graves.
Lors de la cérémonie d’incinération, la coordonnatrice a insisté sur l’importance d’intensifier la lutte contre le trafic de médicaments illicites, un fléau qui menace le secteur de la santé et met en péril de nombreuses vies. Elle a salué l’efficacité des forces de gendarmerie et du parquet de Bouna dans cette opération, tout en appelant à une vigilance accrue aux frontières.
Le secrétaire général de préfecture, Blé Gnali Antoine, a qualifié ces médicaments de « produits de la mort » et a exhorté la population à se procurer uniquement des médicaments dans les pharmacies agréées. Il a également encouragé les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de contribuer à la préservation de la santé publique.
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