La justice ivoirienne, par le biais de la section du tribunal de Bouna, affirme sa détermination à sanctionner sévèrement toute intrusion illégale de contrevenants dans le parc national de la Comoé, notamment en ce qui concerne les activités telles que le braconnage et l'orpaillage.
Le substitut résidant près de la section du tribunal de Bouna, Damoi Edgard, a exprimé cette ferme volonté lors de l'atelier bilan des activités de l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour le premier trimestre, dans la région Nord-Est. Il a souligné l'importance de préserver le parc en luttant contre les pratiques illégales, affirmant que la justice veillera à ce que des procédures soient engagées contre les contrevenants, aboutissant à des condamnations pénales.
Le taux de condamnations est actuellement de 95%, selon le juriste, qui a assuré que la justice jouera pleinement son rôle dans la lutte contre les atteintes au parc, dès lors que les patrouilles et les interpellations sont menées efficacement.
Au cours du premier trimestre de l'année 2024, les opérations ont couvert une distance de 9 110 km dans les zones environnantes de Nassian, Tehini, Dabakala, Kong et Bouna. Vingt-sept individus, incluant des braconniers, des orpailleurs, des pêcheurs et des éleveurs, ont été appréhendés, aboutissant à 23 condamnations, une avec sursis et deux relâchés. Comparativement, l'année précédente, 37 personnes avaient été arrêtées et condamnées au cours du premier trimestre.
L'atelier bilan a réuni divers acteurs, dont le représentant du directeur technique par intérim de l'OIPR, le chargé de l'aménagement Colonel Drissa Koné, le sous-préfet de Boukro Agba Jean Michel, ainsi que des représentants du conseil régional du Bounkani et de la société civile.
Le Parc national de la Comoé, situé dans le Nord-Est de la Côte d'Ivoire, est la plus grande aire protégée du pays et la troisième en Afrique de l'Ouest, avec une superficie de 1 148 756 hectares.
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