La Plateforme des syndicats nationaux du personnel des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire, forte de 26000 membres, s’apprête à aller en grève. Un préavis de grève déjà déposé auprès de la tutelle ministérielle en charge de l’Intérieur et de la sécurité et auprès de 12 Institutions de la République.
La grève s’étendra du mardi 12 au 14 novembre 2024. Au cours de la conférence de presse animée, jeudi , à Anono, dans la Commune de Cocody, le porte-parole, Alassane Terra, a fait savoir que la grève intervient pour non satisfaction des 7 points de revendications, à savoir le paiement effectif de l’indemnité de départ à la retraite, le paiement effectif de la prime de transport revalorisée de 5000 F CFA pour le District d’Abidjan et 3000 F CFA pour les Collectivités territoriales, depuis le 1er août 2019, la signature effective des arrêtés d’application du décret n°2015-101 du 18 février 2015 portant organisation de la Police municipale, la mise en œuvre effective de la Fonction publique territoriale, le paiement effectif des arriérés de salaires des agents des Collectivités des ex-zones Centre, Nord et Ouest (CNO) et l’application du décret N°2022-986 du 21 décembre 2022 portant revalorisation du SMIG. D’ici au 12 novembre, les agents sont invités à aller au travail avec bandeaux rouges.
« La pomme de discorde, c’est comment payer les primes. Nous demandons à l’Etat de prendre une circulaire, un arrêté ou un To pour payer les primes sociales. Le président de la République a pris cette décision pour lutter contre la vie chère. Il n’y a pas deux types de citoyens, de travailleurs », a martelé Alassane Terra, porte-parole des syndicalistes. « Nous estimons que la grève peut être évitée si le ministre nous reçoit. C’est différent de ce que revendiquent les fonctionnaires. Nous n’allons rien rechercher comme financement. L’argent est déjà dans les budgets. Ce que nous demandons n’est pas utopique », a-t-il clarifié.
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