L’école primaire de Bassapla, créée en 2021, est confrontée à une grave pénurie d’enseignants, comme l’a souligné son directeur, Siagbé Georges, lors d’une interviewle 14 novembre 2024. Selon lui, bien que le premier bâtiment ait été construit en 2021 par un fils du village, et que l’école fonctionne depuis dans un bâtiment supplémentaire financé par le conseil régional en 2022, l’établissement n’a toujours pas reçu de personnel enseignant affecté par l’État. Actuellement, deux enseignants bénévoles assurent les cours, mais cette situation entraîne une organisation complexe : les niveaux de CP1, CP2, CE1 et CE2 sont regroupés dans les mêmes salles, ce qui entrave la qualité de l’enseignement.
M. Siagbé a expliqué que ce manque d’enseignants a des répercussions négatives sur la progression des élèves. “Bien que tous les élèves puissent suivre les cours, la progression est lente, car les conditions ne sont pas optimales”, a-t-il précisé. En plus du manque d’enseignants, l’école souffre d’une insuffisance de tables-bancs, d’eau et d’électricité, ce qui pousse certains parents à inscrire leurs enfants dans des écoles des villages voisins, comme Grahipla et Fassapla. Cette situation a conduit le directeur à solliciter le soutien des autorités locales et de l’État pour améliorer les conditions d’enseignement à Bassapla.
Le chef du village, Siagbé Yokolé, a également demandé l’aide de l’Inspection de l’enseignement préscolaire et primaire de Kounahiri pour que l’école obtienne son code, ce qui, selon lui, permettrait au gouvernement d’affecter des enseignants. Il est convaincu que l’obtention du code facilitera la prise en charge des besoins de l’école par les autorités compétentes.
Actuellement, l’EPP Bassapla compte 50 élèves répartis sur quatre classes et est encadrée par deux enseignants bénévoles. L’école dispose de deux bâtiments et d’un bureau, mais les défis restent nombreux pour offrir une éducation de qualité aux enfants du village.
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