L'attaquant de l'Eintracht Francfort Randal Kolo Muani a été surpris par sa première convocation chez les Bleus. L'ancien Nantais de 23 ans veut en profiter à plein tout en essayant de marquer les esprits et surtout celui de Didier Deschamps.
« Pensiez-vous faire partie de cette dernière liste avant la Coupe du monde ?
Je n'ai pas du tout senti venir cette sélection. C'est une belle surprise. Je suis très heureux d'être ici.
« Si je suis ici, c'est que je peux postuler à la Coupe du monde »
Quitter le FC Nantes et la Ligue 1 pour l'Allemagne a été un bon choix ?
C'était mon choix, un choix avant tout sportif, d'évoluer dans un autre Championnat. Je peux dire qu'il est bon. Je ne sais pas si j'ai évolué mais j'essaye de m'adapter tout doucement à la Bundesliga. C'est un autre style de jeu que la L1. Je suis encore en apprentissage.
Est-ce que la Coupe du monde devient un objectif avec cette convocation ?
Ça va très vite. Mais si je suis ici, c'est que je peux postuler à la Coupe du monde. Elle est maintenant dans un coin de ma tête.
Vous êtes originaire de Bondy comme Kylian Mbappé. Avez-vous déjà parlé avec lui ?
On n'a pas encore discuté depuis mon arrivée. On s'est juste dit bonjour.
Derrière Karim Benzema et Olivier Giroud, il n'y a pas vraiment d'attaquants qui ont saisi leur chance en équipe de France dernièrement. Est-ce une opportunité supplémentaire pour vous de marquer les esprits et celui du sélectionneur ?
Chaque attaquant a eu sa période. L'attaquant a besoin d'être là au niveau confiance. La liste de candidats est longue. Mais j'ai ma place. À moi aussi de continuer de prouver dans mon club.
Vous étiez aux Jeux Olympiques à Tokyo. Cette expérience vous a-t-elle aidé ?
Ça ne s'est pas très bien passé dans la compétition. Mais cette expérience a été enrichissante humainement. J'ai été au contact d'autres joueurs pendant un moment. C'était une bonne petite aventure à vivre. On a vraiment vécu en immersion.
Entre jouer pour la première fois la Ligue des champions avec l'Eintracht Francfort et être appelé en équipe de France, quel est l'instant le plus fort ?
C'est plus fort d'être en Bleu, plus puissant que la Ligue des champions. Là, on a une nation derrière soi. On représente un pays. On a deux étoiles sur le maillot. C'est plus qu'un rêve ! Je veux même kiffer les entraînements en équipe de France ! »
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