Le mois dernier, la Haute Cour de Pretoria avait jugé "irrationnelle" la décision du parquet d'abandonner, en 2009 pour vice de forme, 783 charges contre l'actuel chef de l'Etat. Selon la Cour, le verdict en question doit être "revu".
Plusieurs options s’offrent au ministère public: le parquet peut rétablir la totalité ou une partie des 783 chefs d'inculpation contre le président Zuma, ou décider de faire appel du jugement de la Haute Cour.
Ces chefs d'inculpation de corruption sont liés à une grosse commande d'armement public de 4,8 milliards de dollars. Un contrat conclu à la fin des années 90 par le gouvernement sud-africain avec plusieurs entreprises européennes.
En décembre 2007, Jacob Zuma, qui était alors chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), avait été inculpé pour corruption, fraude fiscale et racket dans cette affaire. Il était accusé d'avoir accepté des pots-de-vin de la part de fabricants internationaux d'armes.
Mais les poursuites avaient été levées, trois semaines avant les élections de 2009 qui vont finalement le porter au pouvoir.
La décision est attendue alors que Jacob Zuma, accumule les déboires à trois ans de la fin de son mandat en 2019.
En mars dernier, la Cour constitutionnelle l'a reconnu coupable de violation de la Loi suprême et lui a ordonné de rembourser une partie des 20 millions d'euros, d'argent public, utilisé pour la réfection de sa résidence privée.
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