A Alep-Est, les rebelles syriens sont en train de plier devant l'offensive de l'armée de Bachar el-Assad. Lundi 28 novembre, la rébellion a cédé le quartier d'al-Sakhour. Les civils fuient la zone et pour ceux qui restent les conditions de vie sont de plus en plus dramatiques. La chute d'Alep qui se profile doit-elle être interprétée comme une défaite globale de la rébellion ? La chute d'Alep serait un coup très dur mais d'un point de vue militaire et territorial, ce ne serait pas la fin de la rébellion syrienne, loin de là.
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Les rebelles syriens contrôlent d'autres territoires, moins importants d'un point de vue symbolique et politique, mais des territoires qui comptent tout de même, dans le nord et dans l'ouest de la province d'Alep, dans la province d'Idleb, dans celle de Hama, au nord de Homs, des territoires également dans la région de Damas, et dans le sud du pays. Enfin il y a les territoires conquis récemment , avec l'aide de la Turquie, dans le nord du pays. La chute d'Alep-Est ne signifierait pas la fin de la rébellion syrienne, mais celle-ci se retrouverait concentrée sur des territoires fragmentés, réduits, et essentiellement ruraux. Du point de vue de Bachar el-Assad, ce serait donc une victoire éclatante.
Le régime syrien dans ce scénario contrôlerait la plupart des grandes villes du pays, et serait en position de force d'un point de vue diplomatique et politique, dans l'hypothèse de nouvelles négociations internationales. Bachar al-Assad verrait également sa position nettement renforcée sur le terrain militaire, et cela au meilleur moment puisque la donne internationale sur la Syrie pourrait changer avec l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump. ?lire la suite
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