Lundi dernier, le vol BA 146 de la compagnie Lamia qui reliait Santa Cruz, en Bolivie, à Medellín, en Colombie, s'est écrasé à 15 km de son aéroport de destination. Trois jours après ce terrible accident qui a fait 71 morts, l'hypothèse de la panne de carburant se renforce. La dernière communication entre le pilote et la tour de contrôle a été diffusée sur toutes les radios et les chaînes de télévision brésiliennes.
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On y entend distinctement le pilote annoncer que « Lamia 2933 est en panne totale, panne électrique totale, sans carburant ! ». Le pilote aurait ensuite demandé l’autorisation pour un atterrissage d’urgence sur l’aéroport de Rio Negro, qui dessert Medellín. Mais l’avion ayant perdu trop d’altitude et il a finalement percuté une montagne. Si les autorités n'ont pas confirmé l'authenticité de cet enregistrement de douze minutes, le chef de l’Aviation civile a confirmé que l’appareil n’avait plus de carburant au moment de l’impact.
L'autonomie de l'appareil légèrement inférieure au trajet Santa Cruz-Medellín Au départ, l’avion devait faire escale dans la capitale colombienne Bogota pour se réapprovisionner, mais selon la compagnie aérienne, le pilote a décidé de continuer jusqu’à Medellín sans s’arrêter. Or, selon plusieurs médias brésiliens, l’autonomie de l’appareil serait légèrement inférieure au trajet Santa Cruz-Medellín.
De plus, selon l’aviation civile, le pilote n’a pas respecté l’obligation d’avoir en soute l’équivalent de 30 minutes de carburant pour atteindre l’aéroport le plus proche en cas de problème. Enfin, selon les médias colombiens, l’avion a aussi été forcé d’attendre qu’un autre appareil se pose, gaspillant ainsi ce qui lui restait de carburant. L’aviation civile a annoncé qu’aucune réponse définitive sur le crash n'est attendue avant six mois. ?lire la suite
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