En l'espace de quelques jours, Donald Trump a irrité deux des principaux alliés des Etats-Unis: le Royaume-Uni et l'Allemagne. Continuant d'affirmer, sans jamais fournir de preuves, qu'il a été mis sur écoute par son prédécesseur pendant la campagne électorale, il accuse Londres de l'avoir espionné pour le compte d'Obama.
Jeudi 16 mars, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer cite un commentateur de Fox News qui déclare que l'ancien président a utilisé un sous-traitant étranger pour mettre sur écoute le magnat new-yorkais: « Il n'a utilisé ni la NSA, ni la CIA, ni le FBI ou le département de la justice, Il a utilisé le GCHQ, l'agence de renseignement britannique. » Londres proteste et qualifie ces accusations de ridicules. La Maison Blanche fait marche arrière, mais Trump loin de s'excuser, rallonge la sauce lors de sa conférence de presse avec Angela Merkel. Celle-ci ne sera pas mieux traitée que les Britanniques. Lire la suite
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