Le président turc Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré que l'armée turque était entrée en Syrie pour mettre fin au pouvoir du président syrien Bachar el-Assad, qu'il aurait accusé de terrorisme et de la mort de milliers de Syriens. «Nous sommes entrés [en Syrie] pour mettre fin au règne du tyran el-Assad», aurait déclaré le 29 novembre le président turc lors du Symposium de la Plateforme interparlementaire de Jérusalem, tenu à Istanbul.
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Cité par le quotidien Hurriyet, Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré que la Turquie n'avait pas de revendications territoriales en Syrie, mais voulait «remettre le pouvoir au peuple syrien». «Pourquoi sommes-nous entrés [en Syrie] ? Nous n'avons pas d’intérêt sur le sol syrien. La question est de donner les terres à ceux qui sont leurs vrais propriétaires. Nous sommes là pour l'établissement de la justice» aurait expliqué le président turc.
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Le président turc aurait indiqué que d'après «son estimation», près d'un million de personnes seraient mortes en Syrie depuis le début du conflit. Pourtant, les dernières chiffres des Nations unies donnent une estimation de 400 000 personnes tuées au cours de la guerre civile. Recep Tayyip Erdogan aurait par ailleurs déclaré que la Turquie ne pouvait pas «supporter» les meurtres ininterrompus de civils et qu'il «avait dû entrer en Syrie au côté de l'Armée syrienne libre». Le chef de l’État turc aurait également accusé les Nations unies d'être dans l'incapacité d'influencer la situation en Syrie. «Le monde est plus grand que cinq», aurait-il dit, en faisant référence au nombre de membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
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